Place aux juifs… 1

Premier de la liste, Judka Herpstu dit Jean Herbert, plus connu sous le nom de Popeck.

Né en 1935 dans une famille de juifs ashkénazes de l’Est, il traverse une enfance difficile, émigré en France pendant la deuxième guerre mondiale avec son père, sa mère ayant été arrêtée et morte en déportation. Il est placé par l’OSE* en institution, en foyer puis en famille d’accueil, il doit porter l’étoile jaune…

La fin de l’abondance

Le président de la République a cru bon, en préambule à un conseil des ministres de rentrée, de faire part aux Français du décès d’une période d’abondance dont la plupart d’entre eux n’ont jamais vu la couleur. Un peu comme ces fameuses trente glorieuses, que j’ai traversées sans m’en rendre compte et sans en profiter pour m’enrichir outrageusement à la manière des familles monopolisant les biens matériels et accumulant des fortunes obscènes, qui d’ailleurs ne se privent pas de continuer d’amasser les richesses. Mais d’où sort-elle donc cette idée d’une abondance sinon du discours même d’Emmanuel Macron, il y a seulement deux ans ?

Dites bien que ce n’est pas pour le gaz

Ce n’est pas la chanson la plus connue de Jacques Brel, mais c’est une de mes préférées. Dans « le gaz », le grand Jacques se prend pour l’employé de la compagnie du gaz, qui vient régulièrement « relever le compteur » dans un petit appartement de la rue de la Madone, occupé par une belle plante, dont les faveurs sont sans doute tarifées. Il y croise nombre de notables qui sont tous là uniquement « pour le gaz », bien entendu. À l’inverse de la chanson, l’Algérie reçoit la visite officielle du président Macron, dans le but évident de décrocher un contrat de fourniture de gaz naturel, sans toutefois en prononcer le nom.

L’habit fait le moine

Le tout nouveau ministre de l’Éducation nationale a à peine endossé son costume de fonction, qu’il a déjà intégré tous les codes attachés à la fonction, parmi lesquels le plus important, qui consiste à annoncer avec un optimisme indéfectible que la rentrée scolaire se présente sous les meilleurs auspices. Personne ne sait exactement comment la promesse de l’exécutif de mettre un professeur devant chaque élève le jour fatidique pourra être tenue, mais le ministre, Pap NDiaye, lui, avec la foi du charbonnier matinée de méthode Coué s’y est engagé, et donc ça passe ou ça casse, il y aura des contractuels pour boucher les trous.