Veuillez nous excuser…

Pour cette interruption momentanée de l’image et du son, pour cette semaine de pause de votre blog préféré (ne dites pas non, vous avez souri) tout sauf fortuite. Nous sommes de retour, mon invitée du dimanche et moi, pour vous faire part de nos impressions, soleil couchant ou non, et force est de constater qu’on ne peut pas vous quitter une minute sans que vous en profitiez pour modifier notre environnement, dès que nous avons le dos tourné. Et pas n’importe quels évènements. Même dans le village le plus reculé de la France profonde, l’actualité nous a rattrapés.

Place aux juifs… 2

Élie Kakou, celui-là est un juif sépharade, père d’origine algérienne, mère franco tunisienne, né en Italie en 1960, émigré à Marseille, élevé dans la plus pure tradition juive. Il part en Israël pour effectuer son service militaire, à son retour il est animateur au Club Med, puis fait des études de prothésiste dentaire dont il obtiendra le diplôme, mais parallèlement il fait des prestations dans les cabarets de Marseille. Il tente sa chance à Paris début 90 au « Point-virgule » où il restera huit mois, et au « Plateau 26 ». Repéré par un agent, il enchaîne les représentations, les salles prestigieuses lui sont ouvertes : l’Olympia, le Zénith en 1994.

La forteresse assiégée

C’est le rôle préféré d’Emmanuel Macron : le mode sauveur. Quel que soit le sujet, il s’agit de donner l’impression que la France est en butte à des attaques incessantes, contre lesquelles il serait nécessaire de se défendre. C’est ainsi qu’il a émis l’idée, pendant la campagne présidentielle, de lancer un organisme supplémentaire, dont on s’était fort bien passé jusque-là, le Conseil National de la Reconstruction, dont les initiales ont été choisies à dessein pour évoquer le Conseil National de la Résistance, auteur à la libération de nombreuses avancées sociales dont la création de la Sécurité sociale.

La brigade du rire

Le sujet ne date pas d’hier. À la question « peut-on rire de tout ? », Pierre Desproges répondait en son temps : « oui, mais pas avec n’importe qui ». Pour sa part, la députée écologiste Sandrine Rousseau est bien d’accord pour que l’on puisse rire, y compris d’elle-même, à condition que cela ne soit pas humiliant. Elle réagit ainsi à la publication d’un compte qui se présente ouvertement comme parodique sur Twitter, où ses anciens messages sont détournés et publiés sous le nom de Sardine Ruisseau. Ce compte est suivi par de nombreux internautes, 114 000 abonnés parmi lesquels le patron de Twitter lui-même.