Ciao bella

Tous les yeux étaient tournés sur les élections générales qui avaient lieu en Italie ce dimanche. La victoire était promise à la coalition de la droite et de l’extrême droite, qui avait réussi à s’unir, alors que les oppositions de ce qu’il reste de la gauche italienne et le mouvement protestataire des 5 étoiles n’étaient pas parvenus à s’entendre. Et le résultat, qui reste à affiner, a été conforme aux pronostics, qui donnaient le parti néofasciste « Fratelli d’Italia » en tête, et sa dirigeante, Giorgia Meloni, va certainement être désignée comme présidente du conseil, l’équivalent de notre Première ministre.

L’humour au féminin suite…

Les dinosaures.

J’en ai retenu deux qui ont continué chacune à leur façon, à creuser le sillon tracé par la Maillan, et à installer l’humour au féminin comme incontournable, je veux parler de Sylvie Joly et de Chantal Ladesou.

Sylvie Joly est née en 1935 et son parcours est atypique, après avoir exercé cinq ans son métier d’avocate, elle entre au cours Simon et à l’école Tania Balachova, voulant se destiner à une carrière de comédienne dans le théâtre classique.

Turpitudes

Je ne comptais pas revenir sur le sujet des éoliennes dont j’ai dit quelques mots hier, sans l’invitation faite par France Inter ce matin même au Secrétaire d’État chargé de la mer, qui m’a permis de redécouvrir l’existence d’Hervé Berville, dont la nomination le 4 juillet dernier à ce poste important m’avait quelque peu échappé. Il était chargé du service après-vente de l’inauguration du parc de Saint-Nazaire par le président en personne, une tâche de prosélyte à laquelle il est rompu puisqu’il était déjà porte-parole du groupe LREM à l’Assemblée nationale dans la mandature précédente.

Où allons-nous capitaine ?

Si vous rejoignez la ville de Saint-Nazaire par la route en provenance de Nantes, vous serez accueilli par un panneau publicitaire de 4 m par 3 reproduisant une vignette du dessinateur de BD Hergé, tirée de l’album « les 7 boules de cristal ». On y voit Tintin, Milou et le capitaine Haddock, au volant d’une superbe automobile jaune décapotée, roulant à toute vitesse vers un destin radieux. Tintin, à la place du passager interroge le conducteur, Haddock : « et maintenant, capitaine, me direz-vous enfin où nous allons ? » et le capitaine de rétorquer triomphalement : « à Saint-Nazaire ! »