Si près du but

Le Premier ministre, François Bayrou, au lieu de prendre acte, comme il s’y était engagé, de l’échec des négociations entre partenaires sociaux dans ce qu’il a appelé improprement un conclave sur la réforme des retraites, tente désespérément de gagner encore un peu de temps sur le dos des retraités passés, présents ou futurs en jouant des prolongations, dont il ne peut évidemment rien sortir de concret. Selon lui, nous n’avons jamais été aussi « près du but », alors que nous ne sommes d’accord sur rien. Ce qui interroge sur la nature de cet accord introuvable prôné par le Premier ministre, qui a invité les représentants du patronat à lister tous les points de désaccord avec les syndicats de salariés.

Et Dieu dans tout ça ?

C’est ce que l’on a coutume d’appeler la question « Jacques Chancel », celle qui permet de prendre de la hauteur sur n’importe quelle problématique. Et quand c’est à Donald Trump qu’elle s’adresse, la réponse ne fait guère de doute, spécialement depuis le jour où il a échappé miraculeusement à un attentat, la Providence divine s’étant contentée de lui érafler l’oreille. Il se considère comme béni des dieux, et peut s’adresser directement à Dieu pour le remercier. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait après avoir annoncé la fin de la guerre avec l’Iran, en lui demandant de bénir, non seulement les États-Unis, Israël, et même l’Iran, mais aussi le monde entier, ce qui lui permet d’y prendre « modestement » sa place, si l’on ose dire.

La mariée était en noir

Le fil directeur du jour sera pour moi ce qui devrait être un jour de fête, et ne l’est pas toujours, pour des raisons parfois bien différentes. Et tout d’abord, ce faux mariage, qui devait se dérouler à Dysneyland Paris, privatisé pour l’occasion, et qui a troublé l’opinion, parce qu’il semblait célébrer l’union entre une petite fille de 9 ans et un jeune homme de 22 ans. On imaginait évidemment une cérémonie mettant en scène un mariage forcé comme il en existe encore malheureusement. Renseignements pris, il s’agissait en réalité d’une mise en scène pour un mariage fictif. La morale est donc sauve, à part l’existence même d’un parc d’attractions fondé sur un piège à touristes idéologiquement contestable.

Côté mensonge

C’est le côté sombre de la vérité, qu’elle soit « convaincante ou non ».

Mentir, c’est sciemment faire des assertions contraires à la vérité.

Il y a les mensonges ordinaires, le plus grave, le parjure et les mensonges politiques* ! Les motivations pour mentir sont assez claires, c’est pour favoriser son image, ou bien pour ne pas blesser, pour persuader, pour tirer un avantage, justifier un manquement, enjoliver la réalité… c’est aussi pour éviter les conflits, ou une sanction, protéger quelqu’un.