Prisons : un jour sans fin ?

Je n’ai jamais été détenu moi-même, mais j’ai eu l’occasion de pénétrer dans l’univers pénitentiaire à titre professionnel en qualité d’enseignant dans les années 80, et je constate avec un certain effarement que rien ne semble avoir vraiment changé depuis les 40 années qui me séparent de cette expérience. La dernière polémique en date sur l’organisation d’une sorte de jeu de téléréalité calqué sur Koh-Lanta à la prison de Fresnes illustre parfaitement les problèmes de société projetés sur le système carcéral. Qu’y a-t-il de si choquant dans cette affaire que le ministre de la Justice en soit réduit à ouvrir si grand son parapluie ?

Une enquête éclair

À défaut d’avoir pu mener à bien la blitzkrieg (la guerre éclair) promise à Vladimir Poutine pour la conquête de l’Ukraine en 72 heures chrono, avec la prise de la capitale, Kiev, et la destitution et le remplacement du président Zelensky, l’administration russe a fait preuve d’une efficacité hors du commun en élucidant en un temps record la mort de Dariya Douguina, la fille d’un idéologue russe, farouche partisan de la guerre et des méthodes musclées vis-à-vis de l’Ukraine. Le service de renseignement russe, le FSB, a même identifié une suspecte, qui a malheureusement franchi la frontière estonienne et n’a donc pas pu être arrêtée. Il va sans dire que pour le FSB, c’est l’Ukraine qui est responsable de cet attentat.

Du sang et des larmes

Cela pourrait s’apparenter à un refus d’obstacle. Voilà plusieurs jours que le président de la République, interrompant brièvement ses vacances, pardon ses trois petites semaines de « pause estivale », s’est adressé au peuple français, donc à moi également, dans un discours à la tonalité grave, et je n’ai pas encore pris le temps de le commenter.   Ce genre de déclaration pourrait se terminer par la formule : « si vous avez compris ce que je vous ai dit, c’est que je me suis mal exprimé ». En gros, quand un homme politique vous prévient qu’il faut vous attendre au pire, c’est que la situation n’est pas des plus satisfaisantes.

Le petit « beur » de service

Je veux parler de Jamel Debbouze, nouvelle génération d’humoristes, qui a un peu bousculé les codes de la profession !

Franco-marocain né à Paris en 1975, mais ayant vécu à Trappes. Son apprentissage, il l’a fait à partir de la ligue d’improvisation, il a la tchatche, ce qui le fait remarquer par Alain Degois directeur du « déclic théâtre » à Trappes. Il y rencontre Smaïn qui a déjà une petite notoriété et qui lui fait obtenir un rôle dans « les deux papas et la maman », il est remarqué par le directeur de radio nova qui l’engage pour une chronique « le cinéma de Jamel ».