Tout sauf simple

Dans les années 80, le ministère des Postes, Télégraphes et Téléphones (PTT) avait commandé une vaste campagne de publicité dont le slogan est resté fameux : « le bonheur, c’est simple comme un coup de fil ». Les petites saynètes un brin naïves comme il seyait alors aux promotions officielles n’ont guère marqué leur époque, mais on n’a pas oublié la formule parce qu’on a toujours envie de croire à un monde meilleur. Le coup de fil qui fait l’actualité ces jours-ci, c’est celui échangé entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine au sujet de la centrale nucléaire de Zaporijjia et des risques de provoquer, accidentellement ou non, une explosion nucléaire de grande ampleur.

L’état providence

C’est d’abord la stupéfaction et une forme de sidération qui ont saisi en premier lieu les Corses après le passage de la tempête d’orages et de vents violents qui a traversé l’île de beauté en début de matinée, hier. Le bilan, encore provisoire, est particulièrement lourd, avec au moins cinq personnes décédées et une vingtaine de blessés. Les dégâts matériels sont également très importants, mais seront réparés et l’état de catastrophe naturelle devrait permettre une indemnisation assez rapide des victimes. Ce qui a été très vite mis en cause, c’est l’absence de prévision de cet évènement climatique. L’état de vigilance orange n’a été décrété que vers 8 h 30 par Météo France.

Le tonneau des Danaïdes

Pour comprendre la société d’aujourd’hui, il n’est pas inutile de faire appel à la mythologie, qui illustre, de façon imagée, des concepts tout à fait d’actualité. Il me semble que le gouvernement actuel, dans le but louable de ne pas laisser le pouvoir d’achat filer entre les doigts des Français, qui constatent tous les jours l’augmentation des prix des biens de première nécessité, et des autres denrées en général, est en train de dépenser « un pognon de dingue » un peu à tort et à travers. Une autre métaphore intéressante, après la période de sècheresse que nous traversons, c’est d’évoquer le fait d’arroser le sable.

Non coupable

Hadi Matar, cet homme de 24 ans qui a agressé sauvagement au couteau l’écrivain britannique Salman Rushdie, dans le but évident d’attenter à sa vie, a cependant plaidé « non coupable » de tentative de meurtre devant le juge de l’état de New York lors de sa première comparution. Aux États-Unis, la majorité des affaires de justice se traduit par des transactions entre le ministère public et la défense, où les peines se négocient en échange des aveux de l’inculpé, et souvent les poursuites sont abandonnées en contrepartie d’une indemnisation financière.