Bonus-malus

Et revoilà la réforme des retraites ! Les Français avaient manifesté clairement leur désaccord sur cette réforme dans sa première mouture. La retraite par points manquait visiblement son objectif d’universalité et de justice sociale prôné par son inspiratrice, la CFDT, et l’on pensait le sujet mort et enterré, car beaucoup trop sensible pour un gouvernement ne disposant pas d’une majorité absolue au parlement. Mais le projet mis à la porte avec pertes et fracas, Macron veut le faire rentrer par la fenêtre dans une version presque pire que la première en s’attaquant principalement à l’âge de départ et à la durée de cotisations.

Poutine : la fuite en avant

Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, s’est exprimé solennellement à la télévision russe pour annoncer une mobilisation militaire partielle de la population afin de s’opposer à ce qu’il appelle « un chantage nucléaire » de la part de l’OTAN. D’autre part, il confirme l’organisation de référendums dans les territoires conquis par la Russie en Ukraine, pour acter leur rattachement forcé comme il l’a fait avec la Crimée en 2014. Le but de cette manœuvre est évident. Il s’agit de sanctuariser les provinces occupées pour justifier par avance l’emploi de toutes les armes, y compris nucléaires ou chimiques, pour défendre une partie du nouveau territoire national.

L’exigence d’exemplarité

À peine a-t-on fini d’enterrer la reine d’Angleterre que l’on revient à l’affaire la plus croustillante du moment. Pensez donc, un représentant prometteur d’un parti qui a fait de la lutte contre les violences conjugales un de ses champs de bataille préférés a reconnu avoir porté une gifle à son épouse lors d’une dispute dans le cadre d’un divorce difficile. Rien qu’en rapportant ces faits, avec une extrême prudence, j’ai conscience du risque que j’encours d’être taxé de complaisance à l’égard d’Adrien Quatennens, ou de lui trouver des justifications au nom d’une indulgence qui ne serait pas de mise.

Merci Doudou !

Oui, vous me passerez cette familiarité, que je partage avec de nombreux clients de l’enseigne de distribution archiconnue des centres E. Leclerc, quand je vous aurai dit que j’ai bien connu son fondateur, le patriarche du groupe, le défenseur de la veuve et du consommateur, Édouard. Enfin, je ne l’ai pas connu personnellement, mais son empire a bercé toute mon enfance, et il a marqué durablement le domaine de la grande distribution. Il était pourtant parti de rien, en ouvrant sa première épicerie dans sa ville natale à Landerneau, qui ne vendait guère à l’origine que du chocolat et des biscuits dans de vulgaires caisses disposées à même le sol.