Mégot

Dans la série, l’eau, ça mouille, et le feu, ça brûle, les médias en mal d’actualités pendant l’été se sont rabattus sur les « marronniers » traditionnels de la période estivale. Une fois épuisées les joies du Tour de France cycliste et du défilé du 14 juillet, place aux feux de forêt et aux incendies, grands pourvoyeurs d’images spectaculaires et de déclarations émouvantes des sinistrés. Comme pour chaque catastrophe naturelle, il se trouve toujours un ancien pour affirmer qu’il n’a jamais vu ça, en tout cas, pas à ce point.

Le complexe de Bambi

Depuis Sigmund Freud et son célèbre complexe d’Œdipe, si souvent invoqué et parfois à tort et à travers, on n’est jamais si content que lorsque l’on peut poser un mot, un symbole, pour expliquer un comportement humain. J’ai donc décidé d’apporter ma modeste contribution à cette vaste entreprise de compréhension de l’esprit et des attitudes de nos contemporains, en particulier ceux qui nous gouvernent. Il me semble que le comportement actuel de notre président est régi par ce que j’appellerai le complexe de Bambi.

Que la joie soit avec nous...

On l’a bien mérité pour sortir de notre peur de la semaine dernière. La joie est une émotion qui dégage un sentiment de satisfaction plus ou moins durable qui affecte l’être entier quand ses ambitions, ses rêves, ses désirs sont satisfaits.

Yolo Superman

Je dois le reconnaitre, je fais partie de ceux qui ne donnaient pas cher de la survie de Nicolas Hulot dans un gouvernement dont les priorités écologiques n’ont jamais paru vitales, que ce soit aux yeux du Président qui a évité le sujet tout au long de la campagne électorale, ou de son Premier ministre, dont les convictions en la matière sont très peu connues du grand public. À vrai dire, la flamme écologique semble avoir quitté jusqu’à François de Rugy quand il a embrassé la cause de la République en marche pour en être récompensé par le poste prestigieux de président de l’Assemblée nationale.