Le jour des poubelles

Dans ma petite bourgade, le mercredi, c’est le jour des poubelles. Enfin des poubelles non recyclables, puisque la commune pratique le tri sélectif. Je vous avoue que je sors consciencieusement mon conteneur et que je m’en désintéresse ensuite, laissant à la collectivité le soin de se débrouiller avec mes déchets. Il en va tout autrement avec le problème des déchets radioactifs dont personne ne sait vraiment quoi faire, et dont la masse ne cesse d’augmenter. Il y avait avant-hier une manifestation de protestation à Bure contre le projet d’enfouissement de ces résidus ultimes des centrales nucléaires.

Les nouveaux centaures

Dans la mythologie grecque, les centaures étaient des créatures fabuleuses, mi-hommes, mi-chevaux, possédant le torse d’un humain sur un corps d’équidé. Depuis cette époque, quand on est un cavalier émérite, on donne l’illusion de ne faire qu’un avec sa monture. Une impression qui s’est étendue à la conduite d’une motocyclette, certains motards semblant faire corps avec leur machine, comme dans la chanson d’Édith Piaf, l’homme à la moto. Dans notre monde moderne développé, ce sont les voitures qui ont pris le relai et l’actualité récente illustre cette osmose de façon tragique.

Bigorexie

Qui a dit que la télévision était un instrument d’abêtissement pouvant nuire gravement à la santé mentale de la population rivée devant son poste dans une passivité confinant à la stupeur ? Qui çà, moi ? Oui, peut-être, dans un moment d’égarement, je le confesse. Cependant, je dois faire mon mea culpa, car l’étrange lucarne, au cours de son émission dominicale sur France 3, m’a fait découvrir une affection particulière inconnue de mes services jusque-là. Il s’agit de la bigorexie, une addiction à l’activité sportive qui devient maladive et rend ses adeptes dépendants.

Le mépris

De toutes les émotions de base, voilà celle qui semble la plus coûteuse à vivre… c’est une émotion négative ressentie à l’égard d’un individu ou d’un groupe d’individus, que l’on juge comme sans intérêt ou inférieurs, au regard de leur conduite condamnable, indigne d’estime ou d’égards.

C’est une émotion toxique générée par le dégoût, corporellement elle exprime l’hostilité avec un nez remonté, des coins de lèvre baissés, ajoutés à un ton particulier !