Risques et périls

Qu’on se le dise, non seulement les lanceurs d’alerte ne sont pas reconnus pour ce qu’ils sont, des bienfaiteurs de la société, mais désormais, ils doivent savoir qu’ils exercent ce qu’ils considèrent comme étant leur devoir à leurs risques et périls. J’en veux pour exemple le procès qui se déroule actuellement et qui vise des militants de l’association L214 qui s’étaient introduits en 2016 dans un abattoir de la région parisienne afin de filmer les méthodes employées pour tuer les porcs. Ils sont donc poursuivis pour violation de domicile et atteinte à la vie privée.

Représailles

C’est une affaire entendue. Kim Jung un est un affreux dictateur, qui tient son peuple sous sa férule autocratique, dernier avatar en date d’une dynastie de tyrans, plus sanguinaires et cruels les uns que les autres. Son régime est détestable pour ses sujets, et représente un réel danger pour la région et même la planète entière, depuis qu’il a entrepris de se doter d’une force nucléaire capable de déclencher une troisième guerre mondiale, ou à tout le moins de provoquer des dégâts considérables, au risque de détruire son propre pays.

Casque à pointes

Le récent épisode qui a opposé un député fraîchement élu de la République en Marche à un membre du Parti socialiste m’a paru dans un premier temps relever davantage du vaudeville que de la politique au sens strict du terme. Il y a quelque chose de pitoyable à voir deux personnes supposées civilisées en arriver à s’écharper pour des différends idéologiques, que l’on verrait mieux relever de la joute verbale que du pugilat ou du pancrace. L’affaire a cependant pris une très mauvaise tournure, qui oblige à s’interroger sur nos mœurs, notamment politiques.

Équilibriste

Cette fois, ça y est. On connait vraiment le contenu des fameuses ordonnances portant sur la réforme du Code du travail et l’on n’est pas déçu. Ou alors, si l’on fait partie des grands gagnants de l’opération, on est « déçu en bien » selon une formule véridique que j’ai entendue de mes propres yeux. De toute évidence, le texte est là pour favoriser le patronat et le délivrer le plus possible des contraintes et des empêcheurs de licencier en rond, mais il ne faut surtout pas le dire trop fort.