À vot’bon cœur, M’sieur dame !

Que cela ne vous empêche pas de participer et de donner au téléthon qui est prévu ce week-end, mais il est une autre cause qui requiert de toute urgence votre attention : un an après la mort de Johnny Hallyday, la facture de la cérémonie d’hommage national au chanteur disparu n’est toujours pas réglée. L’émotion a un prix, et il n’est pas négligeable : près d’un million d’euros selon des sources bien informées, telles que Public ou Gala, qui pourraient faire un geste, car ils doivent une bonne partie de leurs recettes de l’année écoulée au feuilleton familial Hallyday.

Billard à trois bandes

Pendant un temps, je me suis demandé si nous n’avions pas élu à la tête de l’état un travailleur en situation de handicap, pour répondre à l’obligation de fournir 6 % de postes réservés à cet effet. Le président, qui apparaissait déjà comme sourd et aveugle aux difficultés rencontrées par le petit peuple, était également muet sur les solutions à y apporter. Après avoir envoyé au front son Premier ministre pour annoncer des demi-mesures, il s’est fendu d’un communiqué et a chargé son ministre de l’environnement de préciser certains points. En fait, il est peut-être devenu timide, ou il souffre d’un accès de glossophobie, la peur de s’exprimer en public.

Sully, Baltique, Loubo, Nemo et quelques autres

Sully, le chien labrador qui était chargé d’assister l’ancien président américain Georges Bush père, atteint par la maladie de Parkinson, aura accompagné la dépouille de son maître pour ses obsèques solennelles à Washington. À mon humble avis, il aura mérité autant que son patron un hommage national, car il a accompli son travail de chien-guide pour lequel il a été formé, aussi bien, sinon mieux que son maître, dont le principal titre de gloire a consisté à déployer l’armée américaine dans le désert pour préserver les intérêts pétroliers de son pays.

Trop peu, trop tard

Selon le grand philosophe et néanmoins humoriste Pierre Dac, « La prévision est difficile, surtout lorsqu’elle concerne l’avenir ». Tant pis, je me lance. Il y a de fortes chances pour que le Premier ministre annonce un moratoire sur la nouvelle taxation du carburant, prévue au 1er janvier prochain. Je vais donc céder à la tentation de commenter une décision qui n’est peut-être même pas encore prise, mais qui se profile de façon presque inéluctable. Cette mesure est-elle nécessaire ? Visiblement, oui, puisqu’elle a été à l’origine du mouvement de contestation actuel et qu’elle est perçue comme profondément injuste.