Huis clos

Quelle image saisissante que celle du président de la République remontant les Champs Élysées déserts pour commémorer la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie du 8 mai 1945 ! Quel meilleur symbole de la fracture entre le chef de l’état et la majorité de la population que cet isolement qui n’a rien de superbe, mais qui symbolise la liberté très encadrée de notre société. De quoi le président a-t-il si peur ? Pas d’un attentat, malgré les fables convenues délivrées par les autorités pour justifier l’interdiction de manifestation, et même de rassemblement, aussi pacifique soit-il.

Biens mal acquis

À première vue, il s’agit d’un banal litige commercial entre une firme française de fournitures d’avions de combat et un intermédiaire de nationalité indienne actuellement basé à Londres. Mr Sangay Bhandari réclame un arriéré de commission à la société Thalès, pour son rôle « facilitateur » dans des contrats particulièrement juteux entre la France et le gouvernement indien. On parle quand même de sommes importantes, 2,4 milliards de dollars pour la seule année 2019 pour la maintenance de chasseurs Mirage-2000. Selon l’intermédiaire indien, on lui avait promis 11 millions d’euros de plus que ce qui lui a été effectivement versé.

Dormir, la belle affaire

Petit rappel technique sur le sommeil.

Il se déroule en trois phases de chacune environ 90 minutes, première phase, sommeil lent léger, on se réveille facilement, deuxième phase, sommeil lent profond, le réveil est plus difficile, le corps se régénère, troisième phase, le sommeil paradoxal, on rêve, en régénère le système nerveux. Chaque cycle se répète de trois à six fois par nuit… 

Le très attendu printemps du sacre

Lorsqu’elle n’était encore que la petite amie officielle du prince William, le fils aîné de Charles III et par conséquent l’héritier de la couronne immédiatement après son père, les tabloïds anglophones avaient surnommé Kate Middleton « waitie Katie », en soulignant sa patience d’attendre que son royal fiancé se décide enfin à officialiser leur relation en lui passant la bague au doigt. On peut l’interpréter positivement comme une marque d’attachement inconditionnel de la petite fiancée du royaume à l’égard du futur roi, ou plus prosaïquement comme une ambition, celle de devenir reine un jour à son tour, en récompense de tous les sacrifices exigés par le protocole.