Argument d’autorité et complotisme

Voici deux notions que l’on ne s’attendrait pas à retrouver associées, mais qui sont cependant mêlées dans notre actualité récente. On se souvient qu’au début de la pandémie du Covid 19, les théories les plus échevelées ont circulé, notamment sur les réseaux sociaux, que je ne connais que par ouï-dire. Faute de certitudes sur la nature du virus et son mode de transmission, l’opinion publique se tournait assez naturellement vers ceux qui étaient supposés détenir la connaissance, les scientifiques. L’un d’entre eux en particulier a prétendu avoir découvert le remède miracle, et a fait naître un immense espoir, tout en tirant vanité de sa « découverte », vous l’aurez reconnu, il s’agit du professeur Didier Raoult, directeur de l’IHU de Marseille à l’époque.

Apartés artistiques

Apartés artistiques

À l’église Saint-Louis des Français de Rome, la découverte de trois toiles du Caravage, grandeur réelle, fut un véritable choc émotionnel. Depuis ce jour-là, il est devenu pour moi une référence artistique !

Revenue à Rome 25ans plus tard, dans plusieurs églises, à la galerie Borghèse, à la galerie Pamphili, au Palazzo Barberini… je me suis fait une orgie de Caravage !

Do not disturb

Hier, devait se tenir salle Pleyel à Paris, l’assemblée générale du groupe Total énergies, la célèbre multinationale française qui affiche des bénéfices insolents, tellement ils sont en décalage avec les difficultés de la plupart des Français confrontés à l’inflation, notamment celle liée aux produits pétroliers. Il n’y a pas si longtemps, le groupe faisait une ristourne dérisoire à la pompe, pour faire oublier les surprofits scandaleux engrangés par le groupe sur le dos des consommateurs. Naturellement, les actionnaires, petits et gros, ne peuvent qu’être satisfaits de ces résultats, malgré le fait qu’ils précipitent le réchauffement climatique et nuisent gravement à la santé de la planète.

Macron, la carotte et le lapin

Comme chacun le sait désormais, le président de la République adore employer des mots peu courants, qui lui permettent d’étaler sa science et de se démarquer ainsi du commun des mortels. C’est souvent par l’emploi de mots ou d’expressions tombés en désuétude, tels que « saperlipopette », « perlimpinpin » ou « carabistouille », que je ne voyais ou n’entendais plus depuis mon enfance déjà lointaine. Au dernier Conseil des ministres, il a employé le terme de « décivilisation » à propos des derniers incidents qui ont émaillé l’actualité, les trois policiers tués sur la route, l’infirmière agressée à Reims ou le maire de Saint-Brévin.