Miracle dans la jungle

C’est un scénario digne des superproductions hollywoodiennes qui vient de trouver son épilogue dans la forêt colombienne. Et c’est un véritable miracle. Les quatre enfants âgés de 13 ans, 9 ans, 4 ans et seulement 1 an, qui erraient dans la jungle amazonienne depuis 40 jours et le crash de l’avion de tourisme où ils se trouvaient, ont été retrouvés vivants hier par un des sauveteurs lancés à leur recherche. Cet exemple de survie en milieu très hostile est remarquable. Plus le temps passait, et plus les chances de les retrouver en vie semblaient s’amenuiser.

Je frémis en le racontant

C’est cette expression d’origine latine, « horresco referens » en VO, prononcée par le héros de l’Énéide et rapportée par Virgile, qui me parait résumer le plus fidèlement la situation à Annecy, où un homme a blessé sérieusement quatre enfants en bas-âge, ainsi que deux adultes. Je précise que pour des raisons techniques, ce billet a été rédigé le jour même de cette attaque à l’arme blanche et ne peut donc pas prendre en compte les derniers développements de l’enquête. Au moment où j’écris ces lignes, l’assaillant a été identifié, il s’agit d’un réfugié syrien qui vit depuis une dizaine d’années en Suède où il a obtenu l’asile politique et rien ne semble indiquer un caractère terroriste à ses actes horribles.

Par Toutatis !

Obélix n’en est pas encore revenu. Alors qu’il était tranquillement en vacances dans « l’empire du Milieu » en compagnie de son meilleur ami et néanmoins concurrent dans la popularité chez les jeunes de tous âges, voilà que des malfaisants, probablement ces fous de Romains, se sont mis en tête de saccager une partie de sa réserve de menhirs à Carnac dans le Morbihan. 39 précisément selon Libération, 37 seulement selon le Télégramme (de Brest et de l’Ouest) qui s’appuie sur le décompte d’un archéologue local, et « au moins 38 » selon Le Monde, qui ne se mouille pas trop.

Après Poutine le déluge

La destruction du barrage de Kakhova ressemble bien à une tentative désespérée de l’armée russe de retarder une défaite qui leur semble inéluctable. Le fait que cette catastrophe écologique cause des dommages irréversibles à court terme et provoque certainement de nombreux morts, blessés et déportés dans la population civile ne semble pas émouvoir particulièrement la hiérarchie militaire et politique russe, qui, il est vrai, en a vu et provoqué bien d’autres. Ce ne sera jamais qu’un crime de guerre de plus, au sens de la convention de Rome, et dont les dirigeants russes devront un jour rendre compte.