Maudite galère !

La ministre de l’Éducation, Najat Valaud-Belkacem, a « condamné absolument » l’accueil réservé à l’académicien et philosophe Alain Finkielkraut dimanche dernier sur la place de la République, tout en déclarant ne pas être toujours d’accord avec ses positions. Un désaccord partagé par les manifestants de Nuit debout qui ont considéré que la présence de Mr Finkielkraut était une véritable provocation, le traitant de « facho » et lui demandant bruyamment « de se casser ». Une attitude assez peu courtoise, je l’admets, mais qui s’est limitée, à ma connaissance, à ce débordement verbal.

Rien ne va plus

Les jeux semblent faits pour la présidente brésilienne, Dilma Rousseff, dont 367 députés sur 513 ont demandé la destitution. La procédure doit se poursuivre avec un vote au Sénat, mais les décomptes donnent une nette majorité à l’opposition et le procès de la présidente puis sa condamnation semble à présent inéluctable. Officiellement, le seul motif de cette destitution concerne la présentation des comptes de l’état pour maquiller les résultats et les rendre, disons, plus flatteurs. Une pratique indéniablement condamnable, mais dont Dilma Rousseff n’a fait que perpétuer l’usage par ses prédécesseurs, de droite comme de gauche.

Mes bien chères sœurs, mes bien chers frères

Écoutez la parole du pape, énoncée lors de sa nouvelle doctrine. Surtout que comme aurait dit Coluche, il propose de nous vendre de la sexualité alors qu’il n’a pas un échantillon sur lui !

En effet, il vante « les mérites de l’érotisme au sein du couple, don de Dieu qui peut enrichir la rencontre des époux ».

N’y aurait-il pas plutôt urgence, cher François, à vous pencher sur le problème de la sexualité de vos prêtres ? Cette fameuse promesse de célibat, et son corollaire l’abstinence, que l’on exige d’eux, ne serait-elle pas comme le disaient si bien les réformateurs au Concile de Trente (1545) : « une règle contre nature malsaine qui mène à des déviances », les déviances, on les devine, aussi bien vers les tendances pédophiles de certains prêtres, que vers des couples clandestins. Que de vies brisées, d’enfants abusés, de compagnes malheureuses, d’enfants abandonnés !

Le nom des gens

Vous avez peut-être entendu parler de la mésaventure de Marion, licenciée pour ne pas avoir voulu changer de prénom à la demande de son employeur. En effet, il existait déjà une autre employée portant le même prénom et le patron avait décidé de l’appeler Marie pour éviter toute confusion. Devant son refus, il a mis fin à une action de formation préalable à l’emploi (AFPR) destinée à l’embaucher définitivement, sous le motif de « deux mêmes prénoms non voulus par la direction ». Marion aurait pu céder, se dépouiller de son prénom, mais allez savoir pourquoi, elle y tient, elle considère que c’est une partie d’elle-même, de son identité.