Il fait jour à midi

Du moins, en général, et sous nos latitudes. Et si quelqu’un émet cette affirmation, je me contenterai de l’approuver, voire de confirmer son observation, sans lui demander au préalable de certificats prouvant que nous sommes d’accord en tous points. C’est un peu la situation dans laquelle je me trouve pour commenter la lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron par Yann Moix au sujet de l’attitude de la police vis-à-vis des migrants à Calais. Jusqu’à présent, le personnage ne m’avait pas vraiment convaincu, tant son ego surdimensionné occupait tout l’espace médiatique dont il disposait.

Inégalité salariale

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, part en guerre contre les disparités inadmissibles de salaire entre les hommes et les femmes, un combat que je ne saurais qu’approuver, considérant qu’aucune discrimination, qu’elle soit fondée sur le sexe, la couleur de peau, l’orientation sexuelle, la religion, que sais-je encore, ne peut être tolérée dans une société dont la devise est l’égalité au même titre que la liberté et la fraternité. La ministre constate comme nous tous que les femmes sont payées 9 % de moins que les hommes à postes équivalents et 25 % de moins tous postes confondus, du fait que les femmes n’ont pas accès aux mêmes responsabilités.

Sous le tapis

C’est là que ma tante Germaine, mauvaise ménagère, glissait toutes les saletés qui l’encombraient… C’est devenu une expression pour illustrer la façon dont on se débarrasse de sujets qui pourraient fâcher, ou déranger l’ordre établi.

C’est ainsi qu’à mon avis on a écarté les sujets du harcèlement, sexuel ou non, de l’agression sexuelle, et aussi celui de la pédophilie, sans toutefois parvenir totalement à les museler, trop d’individus ou d’institutions aux pouvoirs multiples étaient concernés.

Les nouveaux Versaillais

Qui a dit que la France n’était plus une terre d’asile ? Que les immigrés économiques n’étaient pas les bienvenus ? Désolé de les contredire. La France est bel et bien prête à accueillir toute la richesse du monde, prenant ainsi le contrepied de la formule de Michel Rocard. Tout le gratin du pouvoir en place a mis les petits plats dans les grands pour recevoir en grande pompe les dirigeants des plus grandes multinationales en route vers le sommet de Davos. Et quel cadre plus prestigieux pour cela que le fastueux château de Versailles ?