Ce que veulent les Italiens

Généralement, on nous bassine avec des affirmations péremptoires sur les volontés supposées des Français. « Les Français n’en peuvent plus… », « les Français veulent que… », et ainsi de suite. Comme si « les Français » étaient un seul et même corps, dirigé par un cerveau totalement univoque, tendu vers un seul et unique objectif. L’exemple italien me paraît parfait pour démonter cette idée reçue, tellement confortable pour nos politiques, adeptes du « prêt-à-penser ». Les Italiens auraient donc voté comme un seul homme en faveur de la crise.

Premier de cordée

Le président Macron va trouver le temps dans un agenda bien chargé de recevoir le jeune homme courageux qui a sauvé un enfant de quatre ans suspendu dans le vide au 4e étage de son immeuble. Emmanuel Macron aime ces héros positifs qui font oublier les difficultés du quotidien, dont la réussite serait la preuve que tout le monde peut y arriver, puisque certains le font. Le fait que le sauveteur soit un réfugié malien qui ne dispose pas de papiers en règle ne semble pas lui apparaitre comme un obstacle.

Humilité

Téléspectatrice assidue ou occasionnelle de jeux télévisés supposés faire appel à la culture générale des candidats, je suis souvent étonnée, voire ahurie devant l’ignorance de certains d’entre eux pour des connaissances que j’estime être à minima partagées par tous.

Eh bien je tiens à faire ici amende honorable, on a tous des manques dans notre culture ! Il a fallu les médias faisant grand bruit autour du décès de Philippe Roth, pour que je découvre que je ne connaissais pas celui que l’on considère comme le plus grand écrivain américain contemporain.

Données personnelles

Que vous soyez un utilisateur assidu ou occasionnel d’Internet, vos données personnelles intéressent grandement les commerçants, les publicitaires ou les politiques. L’affaire du Cambridge Analytica, qui a piraté et utilisé les données de 86 millions d’utilisateurs de Facebook à travers le monde, a révélé les failles béantes dans les systèmes de sécurité prévus pour protéger la vie privée des internautes. Les plates excuses du PDG, Mark Zuckerberg, devant le Congrès américain puis l’assemblée européenne n’y changeront rien. L’exploitation des données personnelles n’est pas un accident de parcours du système, mais le système lui-même.