Les risques du métier
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le samedi 10 février 2018 10:58
- Écrit par Claude Séné

J’avais décidé de faire l’impasse sur le sauvetage de l’alpiniste française, Élisabeth Revol, secourue par miracle pendant l’escalade du Nanga Parbat dans le massif de l’Himalaya le 26 janvier dernier. Ceux qui me lisent depuis un certain temps savent ce que je pense des aventuriers qui vouent leur vie à réaliser des exploits que personne ne leur demande d’accomplir et qui n’apportent généralement qu’une satisfaction personnelle. En l’occurrence, le défi consistait à gravir un sommet à plus de 8000 mètres, en plein hiver, et par la voie la plus difficile.
Vigilance
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le jeudi 8 février 2018 11:02
- Écrit par Claude Séné

Lorsque j’ai débuté dans le métier d’instituteur et que j’ai dû habiter « en ville », je n’avais pas de logement mis à ma disposition comme c’était la règle en campagne. Cependant, un petit contingent d’appartements HLM était réservé aux enseignants par la commune de Nantes et leur attribution était réalisée par un organisme proche du Syndicat national des instituteurs, dénommé « comité de vigilance » pour des raisons qui se perdent dans la nuit des temps, mais qui ont quelque chose à voir avec la guerre scolaire et la défense de la laïcité.
La décrue
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mardi 6 février 2018 10:22
- Écrit par Claude Séné

Autant la montée des eaux a pu être rapide dans certains cas, autant la décrue sera lente et progressive. Tous ceux qui en ont été victimes guettent avec espoir la baisse du niveau de l’eau, s’accrochant au moindre signe annonciateur du reflux de la vague qui a tout dévasté sur son passage, occasionnant des dégâts que l’on ne pourra vraiment mesurer que lorsque l’eau se sera retirée. Ce sera long, et pénible. L’inondation laissera des traces, mais un jour ou l’autre, la situation s’améliorera et la crue ne sera plus qu’un mauvais souvenir.
Coup de froid
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mercredi 7 février 2018 10:42
- Écrit par Claude Séné

Vous vous souvenez peut-être de la devinette qui avait cours il y a quelques années, quand l’intéressée était encore ministre et n’avait pas officiellement opté pour la plaisanterie et la gaudriole dont elle fait aujourd’hui profession. « Que fait Roselyne Bachelot de ses vieux vêtements ? » Et la réponse : « elle les porte ! » S’il est certain que ses tailleurs roses et ses crocs assortis n’auraient de toute façon pas été de grande utilité pour venir en aide aux sans-abri, il est d’autres vêtements, plus chauds, qui, en ce moment, seraient appréciés par ceux qui vivent encore à la rue.