Oral de rattrapage

Il en va des ministres comme des candidats au baccalauréat, dont les résultats définitifs sont tombés il y a peu. Certains passent l’épreuve haut la main, même si je dois fouiller dans ma mémoire pour trouver des exemples à l’appui de cette affirmation. Voyons. Peut-être peut-on donner une mention spéciale à Jack Lang pour la fête de la musique, qui a survécu à toutes les vicissitudes et s’est même exportée dans le monde entier, ou à Simone Veil, récemment panthéonisée, qui a imposé la loi sur l’IVG contre son propre camp.

Le silence de l’agneau

Vous connaissez la fable. L’agneau y symbolise l’innocence même de celui qui n’y est pour rien, qui n’était même pas né, à qui l’on fait l’injuste procès de le rendre responsable d’évènements dus à la fatalité ou je ne sais quel fléau extérieur. Confronté à la meute de loups politiques et médiatiques, alléchés par le trouble de l’onde pure provoqué par l’affaire Benalla, le président Macron a choisi la stratégie de l’innocent, tellement étranger à tout cela qu’il en oublie de se défendre et garde un silence prudent.

Trois pour le prix d’une !

Quatre si vous êtes sages !

Dix ans plus tard, avec « les Femmes Savantes » (elles sont trop allées à l’école !) Molière semble avoir abandonné son soutien à l’émancipation féminine, nous offrant une pièce énigmatique… à travers les personnages de Philaminte, d’Armande et de Bélise, on pourrait penser qu’il regrette l’ampleur du désir de l’accès à la connaissance des femmes, il faut peut-être y regarder de plus près.

Philaminte, femme de Chrysale, mère d’Armande et d’Henriette, belle-sœur de Bélise, est le personnage féminin qui domine la pièce.

Désamour

Avec la victoire de l’équipe de France de football, les amateurs de sport en auraient presque oublié le Tour de France, qui se déroule dans une certaine indifférence, dans le meilleur des cas, quand ce n’est pas une franche hostilité. L’insolente domination de l’équipe britannique Sky suscite une suspicion légitime sur le « régime » dont bénéficient apparemment ses membres. Quand on voit ces coureurs escalader les pentes les plus raides comme s’ils dévalaient des descentes, on est en droit de se demander à quoi ils carburent. On se croirait revenu au « train » de l’US postale, chargé comme une mule.