Je vais t’en coller une

Ce n’est pas pour me vanter, mais je profite souvent du repos dominical, dès que le temps le permet, pour me livrer à un passe-temps à la fois innocent, peu coûteux, bon pour la santé et distrayant, celui de la promenade. Si le reste de la semaine, les adeptes de ce loisir, qui sont parait-il légion, ne se montrent guère et nous laissent une paix royale, il n’en va pas de même le dimanche, spécialement au bord de la mer. Il faut cependant attendre 15 ou 16 heures pour atteindre le pic de fréquentation des sentiers côtiers.

Avez-vous eu du mérite ?

Autrement dit, pensez-vous avoir eu droit dans votre vie pour quelques actions que vous ayez faites, à des récompenses, à la reconnaissance d’autrui ? Il est à parier que dans maintes occasions vous ayez dû faire des efforts pour surmonter des difficultés, grâce à diverses qualités morales, intellectuelles, voire physiques, qui vous ont fait reconnaître comme étant une personne de mérite.

Vis ma vie de SDF

J’ai longtemps hésité à intituler cette chronique « vis ma vie de merde », car, au fond, c’est bien de cela dont il s’agit. Il y a dans notre pays des hommes et des femmes dont le quotidien consiste à essayer de survivre, de surmonter les difficultés à se nourrir, à dormir et à ne pas se faire agresser en étant à la rue. Le froid glacial qui a traversé la France ces jours derniers a renforcé la pénibilité de leur existence et a permis une certaine prise de conscience de l’opinion.

Le médecin malgré nous

S’il est une situation encore plus désagréable que celle occupée par Sganarelle, contraint de faire le médecin à l’insu de son plein gré, c’est bien la nôtre, patients obligés de subir le traitement que nous inflige un nouveau Diafoirus, au nom d’une science tout aussi obscure qu’au temps de Molière. Notre président médecin ne rate pas une occasion de se rendre au chevet de ses malades, il consulte, puis il rédige son ordonnance, à base de remèdes de cheval. Plus la potion est amère, meilleur est le docteur.