Toutes affaires cessantes

La solution était là, sous nos yeux, et personne ne l’avait remarqué. Voilà des mois et des années, des septennats et des quinquennats, que tout le monde s’accorde à observer que le pays va mal, et que c’est en grande partie à cause d’un système éducatif défaillant. Ce n’était pourtant pas faute de lui assigner des missions. Dès qu’une question se posait, la réponse la plus évidente était de charger l’école de la résoudre. C’est elle qui devait pourvoir à tout, de la citoyenneté au permis de conduire et à la prévention de la délinquance.

Ça eut payé !

C’était le leitmotiv d’un sketch de Fernand Raynaud qui mettait en scène un « pauvre » paysan, énumérant ses diverses cultures, dont certaines lui ont rapporté un peu, mais qui ne paient plus. À l’objection qui lui est faite qu’il n’a rien à débourser puisque tout est produit sur place, il oppose la dépense incontournable, celle du sel qu’il est bien obligé d’acheter. La dernière mésaventure de Carlos Ghosn m’a fait penser à ce personnage caricatural créé par l’humoriste aujourd’hui tombé dans l’oubli.

En avant la musique

Avec « les victoires de la musique » variétés et classique, « les folles journées nantaises », le festival de la maison de Radio France, plus les diverses émissions qui lui sont consacrées, « the Voice », elle est partout !

La musique, cet art, cette activité culturelle qui consiste à combiner les sons et les silences au cœur du temps, associant rythmes, hauteur, nuance, timbre, existe depuis la Préhistoire. Son histoire ou plutôt ses histoires, car très attachées à la diversité des cultures, ont pu commencer à s’écrire avec le début du solfège au Moyen Âge à partir de 7 notes.

Histoire belge

Il existe une longue tradition de moqueries à l’égard des Belges, qui nous le rendent bien, d’ailleurs en expliquant que si les Français sont aussi friands de blagues belges c’est parce que ce sont les seules qu’ils arrivent à comprendre. Nous leur devons cependant beaucoup, aux Belges, qui nous envoient généreusement leurs humoristes, alors qu’ils pourraient les garder égoïstement pour eux, ainsi que leurs acteurs et réalisateurs de cinéma. Et même leurs chanteurs et chanteuses, qui depuis Brel ont l’élégance de faire carrière chez nous sans nous assourdir à la manière de certaines aboyeuses québécoises confondant talent et décibels.