Être gay à treize ans

On pourrait croire que dans une société telle que la nôtre, l’orientation sexuelle d’un adolescent de treize ans ne devrait pas poser de problème particulier, tant le sujet semble s’être banalisé. Pas une émission de téléréalité, pas une série sans un personnage, visiblement ou discrètement relié à une communauté dont les choix comptent sur le plan économique. La question de l’homosexualité est apparemment traitée dans les émissions d’information ou de divertissement, ou qui mélangent les deux. Il est presque devenu la règle de révéler son homosexualité, alors qu’autrefois cela aurait été un secret bien gardé.

La bandera

Il était une fois un petit village d’irréductibles Bretons, situé en plein centre de cette belle région, non loin de la ville de Guingamp, symbole de la province pour la presse parisienne. Callac, puisqu’il faut l’appeler par son nom, était administrée par une équipe municipale se réclamant de la gauche, et voulant dynamiser l’activité de la commune tout en servant un objectif humain et solidaire, avait mis en place un projet, dit « Horizon », visant à accueillir 70 familles d’immigrés. Le local, un ancien collège privé racheté par la commune, devait permettre de créer des logements, et le projet était soutenu par un fonds de dotation, Merci, assurant la pérennité de l’entreprise.

Revenons à nos « moutonsses »

Si nous avons pu nourrir quelques illusions sur la possibilité de progrès et d’innovation avec la désignation de Pap Ndiaye au ministère de l’Éducation nationale, nous ne cessons de déchanter. Pourtant, le départ du ministre le plus rétrograde depuis longtemps, nommé grâce à la chaude recommandation de la femme du Président, éblouie par les vieilles lunes que Jean-Michel Blanquer avait rhabillées pour faire moderne, nous laissaient espérer un coup de « jeune ». Il n’en a rien été.

La der des ders

Ça y est ! le gouvernement a dévoilé son plan pour sa réforme des retraites, et la surprise, c’est qu’il n’y a pas de surprises, si tant est que les Français s’attendaient à ce que le pouvoir se préoccupe de leur confort au moment de cesser leur activité et de profiter d’une pension bien méritée. La Première ministre avait pris soin de laisser un doute sur l’âge retenu pour bénéficier d’un taux plein en parlant toujours de 64 ou 65 ans et en laissant entendre que c’était négociable, alors que le projet était ficelé avec une hypothèse à 64 ans, en faisant semblant de faire une concession sur le report à 65 ans.