Haro sur les profs !

Les agressions contre les membres du corps enseignant connaissent un pic inquiétant depuis quelques jours. Voilà déjà longtemps hélas ! que l’école a cessé d’être le sanctuaire qui était censé protéger à la fois les élèves et les professeurs. D’incidents mineurs en incivilités on est passé au stade des violences délibérées, entre jeunes déjà, mais aussi contre les adultes, qui représentent une autorité largement contestée. Pendant un temps, les chefs d’établissement ont conservé un certain prestige leur permettant de désamorcer les conflits avant qu’ils ne prennent trop d’ampleur. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Beaux quartiers, vilaines manières

Et s’il fallait un karcher pour nettoyer certains beaux quartiers de la racaille en pull rose qui les peuple ? Le fond de l’ignominie a sans doute été atteint avec la tentative d’incendie dans la nuit de dimanche à lundi du futur centre d’hébergement d’urgence pour les sans-abris qui doit ouvrir ses portes début novembre dans le très chic 16e arrondissement de Paris. Les apprentis incendiaires ont fort heureusement manqué leur coup et le centre pourra ouvrir comme prévu, à moins que les voyous en Chanel ne trouvent un autre stratagème pour se débarrasser des indésirables.

La balle au centre

Les politologues distingués, dont je ne suis pas, nous expliquent qu’une élection présidentielle en France se gagne au centre. Le raisonnement est imparable, du moins sur le papier. Les électeurs les plus convaincus de chaque bord ne changent pas ou peu d’avis et continuent à voter pour leur camp, de droite ou de gauche, quelles que soient les circonstances et indépendamment des candidats. Ce sont les plus hésitants, ceux qui balancent entre droite et gauche, ceux qui n’ont pas de convictions établies, qui deviennent les arbitres dans une élection majoritaire à 2 tours.

Avantages et privilèges vaut mieux que défaveurs ni qu’injustice !

Le 4 octobre 2016, notre président a décidé par décret de modifier les avantages et privilèges accordés aux ex-chefs de l’État qui nous coûtent plus de 10 millions d’euros par an !

S’il avait attendu un jour de plus, sa décision aurait tenu lieu d’anniversaire au 5 octobre 1789, date à laquelle Louis XVI a enfin accordé l’abolition de tous les privilèges féodaux, de classes, de province, des villes et des corporations, votée par l’Assemblée constituante nationale à l’unanimité la nuit du 4 août de cette même année.