Trêve des confiseurs

C’est une ville bien connue des cruciverbistes. Sa définition est un défi pour les fabricants de grilles, afin de lui trouver une alternative originale sortant des sentiers battus, tels que : « en Côte d’Or », « nœud ferroviaire » ou encore « sur la Tille ». En deux petites lettres, commençant par un « i », et n’étant pas Io, un autre incontournable des mots croisés, il s’agit évidemment de la ville d’Is, la terrienne, à ne pas confondre avec l’autre, la marine, la cité engloutie d’Ys, celle du roi Gradlon et de la marée qui remonte à la vitesse d’un cheval au galop.

Le Bon Dieu sans confession

C’est ce que l’on donnerait sans hésiter (si c’était en notre pouvoir) au sympathique Thibaud Simphal, manager général d’Uber pour la France et l’Europe de l’Ouest, un garçon propre sur lui, bien élevé, cultivé, qui sort sûrement des meilleures écoles, plusieurs années en droit, et le reste de travers, le gendre idéal en somme, une sorte de clone d’Emmanuel Macron dans son domaine. Et pourtant, c’est un avatar du loup de Wall Street, bien que la startup ne soit pas cotée en Bourse.

Nous sommes Berlin

En attendant d’être Londres, Rome ou Varsovie. Après avoir été Paris, Nice ou New York. Le terrorisme peut frapper n’importe où. Les cibles potentielles sont innombrables et le risque zéro n’existe pas. Cette fois encore, ce sont des citoyens paisibles qui venaient faire quelques emplettes de dernière minute ou tout simplement se promener dans ce marché de Noël qui ont été victimes, selon toute vraisemblance, d’un acte barbare : comme à Nice, un camion fou qui fonce dans la foule, faisant au moins 12 morts et 48 blessés.

La guerre mondiale en 140 signes

Oups ! He did it again ! le candidat Donald Trump, qui voulait montrer qu’il était moderne et savait vivre avec son temps, a beaucoup utilisé les réseaux sociaux pendant la campagne et n’a cessé d’alimenter personnellement son compte Twitter, non sans quelques mésaventures linguistiques. Après la post-vérité, Donald Trump invente la post-orthographe en qualifiant des rumeurs infondées de « rédicules » (rediculous & untrue en VO). Un de ses rivaux républicains, Marco Rubio, s’était d’ailleurs abondamment moqué des fautes contenues dans ses tweets trop hâtivement publiés et insuffisamment relus. Cette fois il a confondu président et précédent.