Le triomphe de la bêtise

L’attentat de Berlin a réveillé des démons qui n’étaient pas vraiment assoupis. En Allemagne d’abord, évidemment. Les mouvements populistes n’ont pas traîné à faire de cette tuerie de masse un argument de la campagne de dénigrement de la Chancelière Angela Merkel, au nom du principe que la preuve de l’inefficacité de sa politique réside dans le simple fait que l’attentat ait eu lieu. Un raisonnement simpliste qui nous rappelle l’attitude du Front national en France ainsi que de certains élus Les républicains.

La beauté

ne se mange pas en salade disait ma mère qui ne manquait pas de bon sens…

L’ouverture de la copie de la grotte de Lascaux et le concours de miss France, deux témoignages de la diversité de ce concept m’ont ramenée plus de 50 ans en arrière. J’avais pour mission de le faire découvrir à une classe de cours préparatoire. Le challenge était difficile, j’avais choisi alors sur un fond musical de Mozart, de faire défiler des diapos sur les peintures rupestres de Lascaux ! Le silence presque religieux des enfants lors de cette projection, puis leurs commentaires enthousiastes et leurs émotions m’ont fait comprendre qu’ils avaient saisi cette idée du beau, bien loin des critères actuels de notre société de consommation qui nous vend de la beauté artificielle à tour de bras.

Ris donc Paillasse !

Ah ! les joies de la vraie vie ! le plaisir des bains de foule. Rencontrer les « vrais gens » sans en être séparé par des hordes de policiers et de gardes du corps chargés de votre sécurité. Ce sont ces petits bonheurs que l’ancien premier ministre, désormais candidat, a pu goûter à nouveau depuis qu’il est entré en campagne. Les témoignages d’amitié prennent parfois une tournure quelque peu familière comme jeudi dernier lors d’un déplacement de Manuel Valls à Strasbourg, quand un sympathisant enthousiaste a cru bon de lui déverser un plein sac de farine sur la tête.

Comptes de Noël

Ils font les bons amis, parait-il. Cependant, les comptes dont il va être question vont certainement diviser la classe politique et donner lieu à des interprétations différentes à quelques mois des élections présidentielles et législatives. La publication de ces études ne doit probablement rien au hasard et s’inscrit dans une stratégie qui devait mettre sur de bons rails la candidature de François Hollande, dont on sait ce qu’il est advenu. On se souvient que le président sortant avait fait de l’inversion de la courbe du chômage la pierre de touche conditionnant sa présentation à sa propre succession.