Vive les mariés bis

Je voudrais ajouter à mon précédent recensement, quelques raisons avancées par les intéressés au mariage, dans la liste qui suit, chaque motivation est facilement contestable : faire un enfant, souvent il est déjà fait, porter son nom, la loi ne l’impose plus, faire plaisir aux parents, ils se sont déjà fait une raison, pour les cadeaux c’est un peu vénal, il ne me reste qu’une motivation assez générale parmi les gens interviewés : faire une fête, avoir une occasion de réunir tous ceux qu’on aime, occasion qui ne se présentera qu’avec son enterrement… !

Un « ami » qui vous veut du mal

Nous connaissons donc à présent l’identité du généreux donateur qui a payé les costards de luxe de François Fillon, et nous comprenons aussi pourquoi sa modestie naturelle l’empêchait de faire état de ses cadeaux désintéressés. Inconnu du grand public, Robert Bourgi est un avocat franco-libanais très influent dans ce que l’on a coutume d’appeler la Françafrique. Il doit sa réputation sulfureuse à sa participation, en qualité d’intermédiaire, à des transferts de fonds frauduleux du temps de Jacques Chirac ou Dominique de Villepin. On le soupçonne aussi d’avoir transmis des valises de billets en provenance de dirigeants africains pour le compte de Jean-Marie Le Pen en 1988.

Bowling for Tocqueville

Je fais partie d’une génération, celle de l’immédiat après-guerre, qui a été attirée par la culture américaine, qui nous semblait tellement plus moderne que notre environnement traditionnel. Le blue-jean, ancien vêtement de travail, nous paraissait du dernier chic pour nous promener le dimanche, nous découvrions le rock and roll et le jazz, Sydney Bechet et Elvis Presley, Miles Davis et Ray Charles, entre autres. Dès cette époque, on avait coutume de dire que les modes en vigueur aux États-Unis finissaient tôt ou tard par atterrir chez nous, pour le meilleur, parfois, et trop souvent, pour le pire.

L’autre pays du fromage

Les projecteurs étaient braqués sur la Hollande qui tenait hier des élections générales. Le parti populiste d’extrême droite allait-il devenir le premier parti des Pays-Bas, comme certains sondages le prédisaient depuis de nombreux mois ? Le Front national espérait bien un large succès de son homologue néerlandais, qui pourrait faire boule de neige en Europe et accréditer l’éventualité d’une victoire de Marine Le Pen en France. C’est raté pour cette fois, puisque la poussée du Parti pour la liberté du charismatique Geert Wilders, surnommé Mozart pour sa crinière peroxydée, a été limitée.