Canons

Le prochain Festival de Cannes sera illustré par une affiche qui fait déjà polémique. On y voit l’actrice Claudia Cardinale, alors âgée de 21 ans, dansant sur un toit de Rome. Jusque-là, rien à redire, la jeune femme est magnifique, la pose est superbe, la photo est sexy, mais pas trop suggestive. Cependant, des observateurs attentifs ont remarqué que le cliché d’origine a été retouché pour amincir la silhouette et la faire correspondre aux canons de la mode actuelle. Claudia Cardinale, qui était une jeune femme que l’on pourrait qualifier de pulpeuse, y apparait plus mince, et même maigre selon certains.

Divorce à l’anglaise

Entre l’Angleterre et l’Europe, ce n’était pas un mariage d’amour, mais plutôt un mariage « arrangé », un mariage de raison, dans lequel la famille de la mariée, et notamment la mère Thatcher, n’a eu de cesse que de récupérer au plus vite sa dot et de se faire rembourser les frais de la cérémonie. La fiancée anglaise n’a jamais renoncé complètement non plus au flirt avec son ancien prétendant américain pour qui elle a toujours gardé les yeux de Chimène, même s’il n’existe pas de preuve formelle de son infidélité.

Le syndrome chinois

À l’origine de l’expression se trouve un concept largement imaginaire selon lequel un accident nucléaire majeur en Amérique du Nord pourrait provoquer une catastrophe aux antipodes dans le continent asiatique. Si cette hypothèse est démentie par les scientifiques, ce qui s’est passé dimanche soir dans le 19e arrondissement de Paris pourrait donner lieu à une crise diplomatique entre la Chine et la France en cristallisant un sentiment larvé de racisme à l’égard de la communauté chinoise installée dans le chinatown parisien. Recevoir des leçons de démocratie d’un régime tel que celui de Pékin est particulièrement humiliant.

Abroger et remplacer

Ce n’est pas bien de se réjouir du malheur d’autrui. Cependant, quand il touche une personne haïssable, il me semble que cela autorise une forme d’indulgence. Par les temps qui galopent, les bonnes nouvelles ne sont pas si fréquentes et je considère que le camouflet infligé à Donald Trump par sa propre majorité républicaine en est une. Après avoir seriné pendant toute sa campagne que son premier « soin » serait d’abroger et remplacer la loi sur la santé instituée par son prédécesseur sous le nom d’Obamacare, il a été forcé de retirer son propre texte pour éviter l’humiliation d’un refus du Congrès.