En confiance

C’est sur cette formule énigmatique que se termine la « lettre aux Français » du président de la République sans qu’il soit possible de discerner s’il s’agit de la confiance attribuée au peuple par le chef de l’état, ou celle qu’il se suppose acquise de sa part, à mon avis bien à tort. Je vous renvoie à ce sujet au billet que mon invitée du dimanche lui a consacré il n’y a pas si longtemps, ici même*. Comme chacun le sait, la confiance ne se décrète pas, elle se mérite, elle se construit ou elle se gagne. Et pour Emmanuel Macron, il y a du boulot.

La mauvaise lettre

Étant né en Bretagne, j’ai nécessairement été pris dans la guerre scolaire opposant l’école laïque, celle de la gueuse, à l’école confessionnelle, celle des koinks, comme on l’appelait pour des raisons que je n’ai jamais pu éclaircir. Avec une mauvaise foi assumée, nous prétendions que chez les curés, on faisait apprendre l’alphabet en évitant soigneusement de prononcer une certaine lettre, ce qui donnait à peu près ceci : « abcd… mnop, la mauvaise lettre, rstu… » Cette légende, bien que fausse, était plausible du fait de la pruderie et de l’hypocrisie bien réelles qui régnaient à l’époque dans les écoles privées.

La raison du plus fort

Sera-t-elle toujours la meilleure ? Le magazine d’information de M6, Capital, révèle que la multinationale américaine Amazon, détruit des millions de produits invendus tout à fait utilisables, organisant ainsi un gaspillage à grande échelle extrêmement choquant. Cette gabegie s’étend des couches pour bébés, qui font cruellement défaut à certaines familles pour lesquelles les associations humanitaires organisent des collectes, jusqu’à des produits de luxe comme des téléviseurs. En cause le système de la plateforme Market place, où les entreprises tierces entreposent leurs produits en vue de leur expédition, et devraient théoriquement les récupérer en cas de non-vente.

Parlez-moi de la pluie

et aussi du beau temps… Combien de fois ces considérations météorologiques ont-elles servi à engager la conversation aussi bien avec votre boucher, votre coiffeur, qu’un illustre inconnu croisé dans l’ascenseur, histoire d’établir un lien, de formaliser une rencontre, souvent éphémère, mais qui parfois débouche sur des échanges moins anodins.