Le bel âge
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le lundi 19 septembre 2016 10:37
- Écrit par Claude Séné

« J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie ». C’est par cette phrase que Paul Nizan débute son roman, « Aden, Arabie », s’inscrivant en faux contre une idée reçue qui veut que la jeunesse soit une période bénie des dieux. Ce mythe est symbolisé dans l’imaginaire collectif au travers de représentations de tous ordres, comme cette chanson populaire de 1935, interprétée par Berthe Sylva : « on n’a pas tous les jours vingt ans ». À cette époque, on est majeur (et parfois vacciné) à 21 ans seulement.
À moitié vide à moitié plein
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le dimanche 18 septembre 2016 10:38
- Écrit par L'invitée du dimanche

C’est le choix que l’on a pour estimer le verre devant nous. C’est une image, qui illustre bien que l’évaluation d’un phénomène peut dépendre totalement de notre humeur du moment.
Ce que l’on fait dans cette situation s’appelle relativiser. Cela revient donc à faire perdre le caractère absolu d’une chose par une mise en rapport avec une autre chose comparable. Cela peut s’exprimer plus simplement par la capacité à dédramatiser, minimiser, dépassionner, faire la part des choses, mettre à distance, prendre du champ, du recul, de la hauteur, ramener à de justes proportions.
À la godille
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le samedi 17 septembre 2016 10:30
- Écrit par Claude Séné

J’ai toujours été fasciné par la dextérité avec laquelle les marins bretons étaient capables de faire avancer leur canot à la seule force de la rame unique placée à l’arrière par un mouvement spécifique grâce à la technique dite de la godille. Mes rares essais en la matière, outre qu’ils sont restés largement infructueux au regard de l’énergie dépensée dans l’exercice, m’ont persuadé de la nécessité d’un apprentissage en règle, mais aussi du fait qu’il fallait tomber dedans dès le plus jeune âge. De même qu’il vaut mieux avoir le fondement breton pour danser la gavotte ou le jabadao.
Quelle santé !
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le vendredi 16 septembre 2016 10:58
- Écrit par Claude Séné

La question de la bonne ou mauvaise santé des candidats s’est invitée dans la campagne américaine à l’occasion du malaise dont a été victime Hillary Clinton après les commémorations du 11 septembre à New York. D’un seul coup, toute l’attention s’est focalisée sur la pneumonie atypique de la candidate démocrate, symptôme probable d’un surmenage provoqué par une campagne intensive, aggravé par l’incapacité à reconnaitre ses propres limites physiques de la part d’Hillary Clinton. Aux États-Unis comme ailleurs il existe un mythe qui voudrait que les politiques soient des personnes hors du commun qui ne seraient pas soumises aux contraintes physiques qui touchent le commun des mortels.