Les frères ennemis
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le vendredi 18 novembre 2016 10:34
- Écrit par Claude Séné

C’était hier le dernier débat entre les concurrents de la droite et du centre avant le premier tour de la primaire qui doit les départager. Je ne lis pas plus que vous dans le marc de café et l’élection surprise de Donald Trump aux États-Unis doit inciter tous les observateurs à une certaine prudence. Il semble quand même que le match se joue entre les trois favoris, Juppé, Sarkozy et Fillon. Ce qui veut dire que Bruno Le Maire, notamment, n'a pas réussi la percée espérée, alors qu’il a bâti toute sa stratégie sur l’idée de renouveau.
Jusqu’où peut aller Erdogan ?
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le jeudi 17 novembre 2016 10:23
- Écrit par Claude Séné

Depuis que la Turquie a été l’objet d’une tentative de putsch dont personne ne sait à qui il était censé profiter, son président, Mr Erdogan, multiplie les arrestations de ses opposants et s’emploie à museler systématiquement la presse, accusée de servir les « terroristes ». Entendez par là tous ceux qui ne soutiennent pas le régime, amalgamant les véritables islamistes de Daech, les séparatistes kurdes et les partisans de la liberté d’expression. Parmi eux, un journaliste français retenu plusieurs jours par les autorités au motif qu’il ne possédait pas d’accréditation pour couvrir le conflit près de la frontière syrienne.
Ô temps, suspend ton vol
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mercredi 16 novembre 2016 11:17
- Écrit par Claude Séné

C’est donc aujourd’hui qu’Emmanuel Macron rompt le bruyant silence qui entoure sa candidature à la présidence de la République depuis son départ du gouvernement et même auparavant. Il se sera donné beaucoup de mal pour entretenir un doute infime sur sa décision qui a été prise de longue date. C’est un jeu auquel se seront livrés tous les candidats potentiels, qui feignent de ne pas être certains de leur engagement dans la course présidentielle, alors que la seule question qui se pose à eux, c’est celle de la fenêtre de tir.
Bancs publics
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mardi 15 novembre 2016 10:45
- Écrit par Claude Séné

En 1953, Georges Brassens chantait les amoureux « qui s’bécotent sur les bancs publics », une chanson inspirée des personnages de Peynet, alors très en vogue, et composée pour le film d’Yves Robert, « Les hommes ne pensent qu’à ça ». Et à cette époque, le poète remarquait que les passants honnêtes regardaient de travers les amoureux, parce qu’ils osaient faire en public ce qu’ils considéraient devoir être caché et réservé à l’intimité. Ils s’attiraient ainsi toute la hargne de la « Sainte Famille Machin », outrée en apparence de leur comportement, mais surtout jalouse de leur amour affiché.