La patrie reconnaissante

Autant de son vivant, Robert Badinter a pu être controversé, voire détesté, objet de toutes les attaques politiques du fait de son engagement à gauche, et cible des discours haineux à cause de son combat pour l’abolition de la peine de mort, autant il semble faire l’unanimité à son décès survenu le 9 février dernier à l’âge de 95 ans. Il ne s’agit pas seulement du phénomène bien connu qui veut que les défauts du défunt disparaissent avec le dernier souffle exhalé, et que les critiques fassent une trêve dans les polémiques éventuelles en oubliant momentanément les griefs parfois importants et les divergences qui les opposaient au disparu. Robert Badinter était devenu, non seulement un ministre de la Justice, mais l’incarnation même du combat pour la Justice.

Dans nos assiettes

La cuisine française, réputée pour être la troisième meilleure du monde, après la Chine et l’Italie, concerne la majorité des citoyens.

Considérée autant comme un héritage que comme un savoir-faire légué dans une cuisine devant les fourneaux, elle permet en créant ensemble, de faire plus qu’apprendre, permettant d’absorber une histoire familiale, une culture !

Cadeau d’adieu

Les faits sont têtus. Malgré le soutien du Président de la République en personne qui s’est refusé jusqu’à l’extrême limite à désavouer son propre choix d’une ministre particulièrement gaffeuse, il a bien fallu se rendre à l’évidence de l’impossibilité pour Amélie Oudéa-Castéra de rester à son poste de ministre de l’Éducation nationale. Ceux qui voulaient la peau d’AOC qui cristallisait toutes les frustrations dans ce domaine particulièrement sensible ont finalement eu gain de cause, non sans mal, car se posait la délicate question de son remplacement. Une fois éliminée la candidature de François Bayrou, trop gourmand sur des prérogatives exorbitantes, il fallait dénicher l’oiseau rare.

De quoi se plaint-on ?

Cette fois, Judith Godrèche est allée au bout de sa logique en déposant une plainte en bonne et due forme contre le réalisateur Benoît Jacquot pour des « viols avec violences » s’étant déroulés alors qu’elle n’avait que 14 ans et lui la quarantaine bien sonnée. Il lui aura fallu beaucoup de courage et de détermination pour franchir le pas, d’abord de révéler une situation dont l’opinion pouvait la rendre responsable partiellement ou totalement, tant le mythe de la séduction des hommes « mûrs » par leurs victimes a la vie dure, malgré l’apparent progrès des mentalités grâce au mouvement « me too ».