Comme un malaise

Myriam El Khomri, la ministre chargée de défendre la réforme du code du travail qui porte son nom a dû annuler tous ses rendez-vous à la suite d’un « petit malaise » qui l’a contrainte à une hospitalisation pour des examens médicaux. Il va sans dire que je lui souhaite un prompt rétablissement, mais je ne peux pas m’empêcher de penser que ce coup de fatigue est symptomatique de la situation impossible dans laquelle s’est fourré ce gouvernement avec une loi qui fait débat jusque dans les rangs de la majorité.

Bissextile, crocodile

Il ne vous aura pas échappé qu’aujourd’hui est un jour spécial, un jour comme on n’en fait que tous les quatre ans, un jour qui permet à ses natifs de vieillir quatre fois moins vite avec des anniversaires plus espacés, un jour enfin où je me sens autorisé à vous parler de choses plus ou moins insolites, puisque c’est du rabiot, un jour surnuméraire comme une parenthèse dans le flux continu de l’actualité. Au fond, ce 29 février, c’est le jour idéal pour caser ce dont on n’a pas eu le temps de parler depuis 4 ans.

Le grand sommeil

Je veux parler de celui qui a l’air d’envahir la société civile qui ne réagit que de façon sporadique et désordonnée aux mesures diverses plus que discutables prises par notre gouvernement de « pseudo-gauche » aussi bien pour la sécurité avec l’état d’urgence et ses dérives que pour l’économie.

Habent papam

Oui, je sais, la formule traditionnelle dit : « nous avons un pape » et non : « ils ont », mais je me doute que pour beaucoup d’entre vous l’élection du nouveau président de la FIFA, Fédération internationale de football association, revêt un caractère anecdotique, pour ne pas dire futile, quand tant de problèmes autrement plus sérieux agitent la planète. Difficile cependant de rester complètement à l’écart de cet évènement après le battage médiatique qui a entouré la chute de son précédent dirigeant, Joseph Blatter, et la révélation de scandales de corruption à grande échelle autour de cette association supposée à but non lucratif.