Je ne l’ai pas vu, mais j’en ai entendu causer

J’avoue. Ayant eu quelques autres chats à fouetter ces derniers temps, je n’ai pas prêté une grande attention à la tenue d’une émission politique présentée comme importante qui devait se dérouler hier soir sur l’antenne de France 2. Elle était supposée opposer le célèbre insoumis Jean-Luc Mélenchon, celui qui a été à deux doigts de devenir président de la République, comme Al Gore, volé de sa victoire au profit de Georges Dabeulyou Bush, de sinistre mémoire, et réduit au rôle de documentariste au service de la planète, à un parfait inconnu.

On est mal, patron

On est très mal. C'est ce que la publicité du groupe Lidl met en avant pour décrire la soi-disant détresse de ses concurrents quand ils voient ses performances en matière de prix et de qualité des produits. Ce que la réclame omet de signaler, c'est que ces résultats sont dus à l'exploitation impitoyable des salariés, et que les bénéfices sont tirés littéralement sur le dos des employés. Il ne s'agit pas là d'une image, comme en témoigne le reportage d'une équipe de France 2 pour le compte de l'émission Cash investigation.

Filons la métaphore

Les journaux n’en finissent pas de parler du mariage annoncé de l'allemand Siemens et du français Alstom. Plus précisément et pour commencer, ils ont annoncé la publication des bans sous la forme de la décision des deux conseils d'administration de chaque côté du Rhin de procéder à un rapprochement. Reste la question de la dot. En principe, c'est à la mariée que revient le douteux privilège de fournir le viatique qui permettra au couple de démarrer dans le long fleuve tranquille de félicité qui est censé les attendre.

L’homme malade de l’Europe

Depuis que cette expression attribuée au Tsar de toutes les Russies, Nicolas premier, a été inventée, elle a désigné successivement différents pays comme une sorte de mistigri que l’on essaye de refiler à son voisin. Après avoir pointé l’Empire ottoman, l’Autriche, le Royaume-Uni, le Portugal, la Grèce ou l’Italie, elle pourrait être remise à l’honneur à l’occasion des élections allemandes qui ont vu la percée historique du parti d’extrême-droite AFD, devenu la troisième force la plus importante du pays, derrière les conservateurs de Madame Merkel et les sociaux-démocrates de Martin Schulz, tous deux en net recul.