Petit-fils d’ouvrier

La victoire d’Andres Manuel Lopez Obrador dès le premier tour de l’élection présidentielle mexicaine avec 53 % des voix, ne souffre d’aucune contestation. Le candidat de la gauche, dont le nom signifie littéralement « atelier », symbolise l’accession au pouvoir du mouvement ouvrier. J’ai aussitôt pensé à une scène culte du film de Pierre Tchernia, « La gueule de l’autre », où Michel Serrault tente de se sortir d’une passe difficile en entonnant un couplet bien rodé : « fils d’ouvrier, petit-fils d’ouvrier, ouvrier moi-mêêêême ! », comme si l’appartenance à la classe ouvrière pourvoyait à tout.

Gestation et naissance…

du billet du dimanche. Contrairement au webmaster dont les billets journaliers s’inspirent de l’actualité politique ou sociale et dont j’admire l’originalité à trouver un angle un peu différent de ce que les médias ont pu livrer du même sujet (et un peu pour ne pas marcher sur ses plates-bandes) j’ai toute une semaine pour trouver un sujet reposant sur un concept philosophique ou sociologique permettant aussi de faire une place à ma sensibilité et mes sentiments.

Tempête dans un bénitier

Je reviens aujourd’hui sur un incident qui s’est déroulé le 17 juin dernier. Au cours d’une cérémonie de baptême, un prêtre a giflé l’enfant auquel il tentait d’appliquer le rite chrétien, visiblement à son corps défendant. Le petit garçon, âgé de 2 ans et demi, pleurait et criait abondamment, ce qui semble avoir eu le don de faire perdre à l’ecclésiastique son sang-froid et la bienveillance attendue de son sacerdoce. Selon le prêtre, il ne s’agissait que d’une tape amicale, voire une simple caresse un peu virile, destinée à calmer le bambin, efforts non couronnés de succès.

Ligne de vie

C’est la traduction littérale du nom de l’ONG allemande qui affrète le bateau du même nom longtemps refusé par les autorités italiennes et françaises, et qui a finalement pu accoster à Malte, non sans difficultés. Et c’est bien d’une question de vie ou de mort dont il s'agit pour les 233 personnes recueillies en mer après une traversée très périlleuse pour échapper à un sort misérable. Et voilà que le président du pays des droits de l’homme joint sa voix à celles des populistes d’extrême droite pour accuser les sauveteurs de « faire le jeu des passeurs ».