Ça coule de source

Quand on a un gouvernement aux ordres qui veut réformer plus vite que son ombre, on a droit inévitablement à des accidents de parcours dus à l’impréparation. Le général de Gaulle, qui lui aussi gouvernait comme on gère une armée, avait coutume de dire : « l’intendance suivra ! ». Pour le prélèvement de l’impôt à la source, visiblement, l’intendance n’est pas encore au point en ce qui concerne les employés à domicile, femmes de ménage, nounous, jardiniers, etc. Pour se donner le temps de trouver une solution, le plus urgent semble donc d’attendre.

À la vie, à la mort

Je ne suis pas sur Facebook, ni sur aucun des réseaux que l’on a coutume d’appeler sociaux, ce qui m’a épargné l’inconvénient de devoir faire des démarches plus compliquées qu’il n’y paraît pour m’en désinscrire. J’ai bien conscience de nager à contre-courant dans un combat perdu depuis longtemps, mais l’expansion infinie d’un média comme Face-de-livre pose de nombreuses questions. Il y a quand même plus de 2 milliards de personnes qui se connectent au moins une fois par mois pour y échanger des informations passionnantes telles que le menu de leur repas d’anniversaire.

J’arrête quand je veux

Qu’est-ce que j’apprends ? Il parait que faire le ménage exposerait autant nos poumons que la consommation régulière de cigarettes, qu’elles fassent rire ou non ! Je n’invente rien. Une étude norvégienne bien documentée a été publiée dans un journal tout ce qu’il y a de plus sérieux. Les scientifiques y démontrent que l’exposition à certains agents chimiques contenus dans les produits de nettoyage serait aussi nocive que l’inhalation des fumées et des goudrons véhiculés par le tabac. En pratique, les personnes exposées subissent les mêmes dommages que si elles fumaient 1 paquet par jour pendant 10 ou 20 ans.

Ne pas confondre

Il est des cas où il est important de préciser les choses, afin de savoir exactement ce dont on parle. Pendant assez longtemps, il n’existait guère de substantifs pour désigner les orientations en matière de sexualité, à l’exception de vocables tous plus péjoratifs les uns que les autres. Tandis que les garçons se faisaient traiter de « pédés », ou autres noms d’oiseaux plus ou moins exotiques, les filles étaient des « gouines » ou des « goudous ». Avec la libéralisation relative des mœurs, et l’évolution de la législation, les unes comme les autres ont été désignés comme « homosexuels », qui a l’avantage de se décliner au féminin comme au masculin.