Un vrai conte de fées

« Mary, Mary, viens vite ! Alléluia ! le petit est malade !

Comment ça, alléluia, John ? Christopher est malade, et c’est censé être une bonne nouvelle ?

 Une bonne nouvelle ? une excellente nouvelle, tu veux dire, Mary ! nous sommes riches !

Mais enfin, qu’est-ce qu’il a ?

Mary, tu as bien remarqué qu’il s’essoufflait facilement, que le moindre escalier lui demandait un effort, qu’il pouvait à peine courir, et que s’il adorait faire du vélo, il était obligé d’y aller doucement, sous peine de devoir se reposer longtemps pour récupérer ? »

État de la désunion

À la question : « quel est le contraire du Progrès ? », les petits écoliers américains répondent en chœur : « le Congrès », démontrant naïvement un antiparlementarisme primaire entretenu par les adultes. En voulant singer nos cousins d’Outre Atlantique, le président français ferait bien de s’interroger sur l’intérêt de transposer les us et coutumes de la première puissance mondiale, dont l’histoire et la géographie ont façonné des pratiques qui lui sont propres. S’il est de bon ton aux États-Unis que le président fasse un discours sur l’état de l’Union, rien n’oblige le président français à en faire de même.

Du côté des classiques

Les mois d’été, comme les grands médias, s’autorisant pour leur confort à changer leur programme avec des rediffusions, recherchant ce même confort, je m’autorise pour plus de facilité à choisir un thème pour toute la saison, m’évitant les affres de la recherche d’une idée. Après avoir voyagé dans les îles, exploré les péchés du monde, la poésie, et le domaine des émotions, j’irai à la rencontre des héroïnes (le sujet est dans l’air du temps) du théâtre classique.

Je commencerai par celles de Molière.

Un peu de douceur…

Dans ce monde de brutes. La lumière est venue du côté où l’on ne l’attendait pas vraiment avec cette décision du Conseil Constitutionnel qui censure certaines dispositions du code de l’entrée et du séjour des étrangers, dénoncées par les associations comme un délit de solidarité. Le Conseil estime qu’il existe un principe de fraternité, consacré par la devise républicaine, au même titre que la liberté et l’égalité, à laquelle notre Constitution se réfère explicitement comme un idéal commun. La loi devra donc être revue pour ne pas sanctionner les personnes apportant une aide humanitaire aux migrants dans un esprit désintéressé.