En termes galants
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le lundi 17 septembre 2018 11:04
- Écrit par Claude Séné

Le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, nous a gratifiés d’un joli numéro d’acteur pour tenter de justifier la suppression de 1800 postes dans le second degré en 2019. Il a tenu tous les rôles à lui seul, jouant tour à tour Harpagon, Maître Jacques et Valère, l’intendant ayant réponse à tout et auteur de jolies formules destinées à faire passer la pilule. Malgré tous ses efforts, il ne peut masquer la réalité, qui est que son ministère, comme les autres, en sera réduit à racler les fonds de tiroirs pour financer le dédoublement des classes de CP et de CE1 dans les quartiers difficiles.
Pauline cette inconnue
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le dimanche 16 septembre 2018 10:22
- Écrit par L'invitée du dimanche

En tout cas de mes services, puisque c’est l’héroïne de « Polyeucte » tragédie chrétienne écrite par Corneille en 1641, qui n’a jamais fait partie de mes petites études littéraires classiques… et un peu oubliée dans les actuelles mises en scène.
Pourtant c’est une pièce dont l’inspiration chrétienne mériterait fort d’être revue à la lumière de nos religions.
Pauvreté n’est pas vice
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le samedi 15 septembre 2018 10:39
- Écrit par Claude Séné

La sagesse populaire devrait parfois être une source d’inspiration pour ceux qui ont la charge de diriger leurs concitoyens. Le plan pauvreté annoncé par Emmanuel Macron, au-delà du détail des mesures, souffre d’une faiblesse de conception idéologique, de nature à annihiler tous les aspects apparemment généreux dont il voudrait être porteur. La finalité profonde de ce plan est de s’adresser à ceux qui souffrent de la précarité et de ressources insuffisantes en les incitant à retrousser leurs manches et à travailler, sans jamais remettre en question le moins du monde l’organisation économique de la société.
Enfin !
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le vendredi 14 septembre 2018 09:51
- Écrit par Claude Séné

C’est par ce simple mot que le fils de Maurice Audin a accueilli la nouvelle selon laquelle l’état français était en voie de reconnaître sa responsabilité dans l’enlèvement, la torture et l’assassinat de son père en juin 1957 à Alger. Il aura donc fallu 61 ans pour admettre que ce jeune mathématicien, militant anticolonialiste et membre du Parti communiste français avait été une victime de l’armée française commandée par le général Massu, alors que l’amnistie générale de 1962 avait arrêté toute enquête et toute poursuite dans le but de faire éclater la vérité et indemniser correctement la famille.