Blanchi, vraiment ?

François de Rugy s’estime « blanchi » par le rapport de l’Assemblée nationale concernant les dîners fastueux donnés à l’hôtel de Lassay et la rénovation de son appartement de fonction, sous prétexte que la commission n’a pas retenu de malhonnêteté avérée dans ce dossier, tout en pointant quand même trois dîners visiblement privés pour la Saint-Valentin et au moment de Noël. Quand on a vu comment la majorité de l’Assemblée nationale a enterré les travaux de sa commission au moment de l’affaire Benalla, alors que le Sénat, lui, menait une investigation approfondie, on est en droit de se poser des questions sur l’impartialité de ce rapport.

Surprise surprise

Les députés de la République en marche n’en sont apparemment pas encore revenus. Voilà que les opposants au gouvernement s’en prennent à eux, et parfois de façon violente, pour leur reprocher de soutenir un pouvoir dont les décisions, de leur point de vue, les pénalisent. C’est visiblement une énorme surprise pour eux, et moi, je suis surpris de leur surprise. Ils ont beau être issus de la société civile, comme on a l’habitude de le dire, pleins de bons sentiments, et confiants dans la direction impulsée par le président de la République, cela ne suffit pas à contenter tout le monde et son père.

Amour et partage.

Confronté à la succession de son père, La Fontaine écrivit la fable « le vieillard et ses enfants », dont je me suis permis quelques coupures pour servir mon propos.

Toute puissance est faible, à moins que d’être unie….

Mais venons à la fable…

Un Vieillard près d’aller où la mort l’appelait :

Mes chers enfants, dit-il (à ses fils il parlait),

Voyez si vous rompez ces dards* liés ensemble (*dards : bâtons en faisceau)

Je vous expliquerai le nœud qui les assemble

L’homme de pailles

Décidément, Donald Trump n’en ratera jamais une. Cette semaine a été particulièrement prolifique pour le twitteur compulsif, qui écrit des messages plus vite que son ombre, quitte à se contredire immédiatement dans la foulée. Lui qui avait fait un concours de serrage de main avec le président français, semblant le porter aux nues, s’est délibérément montré insultant envers Emmanuel Macron en qualifiant la décision française de taxer les GAFA de « stupidité ». Attitude inutilement agressive quand il menace par ailleurs la firme Apple de taxes importantes si elle ne se décide pas à rapatrier ses lignes de fabrication aux USA.