Qui se sent morveux

On a beau se croire au-dessus de la mêlée, avoir le cuir suffisamment tanné par cinq années de mandat présidentiel, où la moindre erreur se paye comptant, et dieu sait qu’il y en a eu, ce que le pouvoir résume dans un pudique « on n’a pas tout bien fait » pour faire la part du feu et suggérer qu’on a quand même réussi globalement, il y a des choses qui ne passent pas. Ce sont probablement les « spin doctors », les experts en communication qui ont suggéré à Emmanuel Macron de retourner le slogan « Macron assassin » contre Éric Zemmour, coupable de ne pas avoir fait taire la foule venue l’acclamer.

Politique fiction

Pour nous, français, il est assez difficile de se représenter les relations historiques entre l’Ukraine et la Russie, leur histoire commune aux différentes époques, que ce soit l’empire des Tsars, ou l’Union des républiques socialistes soviétiques pour ne citer qu’eux deux. Je me risque donc à une comparaison faisant appel à ce que l’on appelle une dystopie, une histoire réinventée, telle qu’elle aurait pu se passer, et ses conséquences sur la période contemporaine. Imaginez-vous donc une Italie dans laquelle l’extrême droite de Mateo Salvini, qui a exercé conjointement le pouvoir entre 2018 et 2019, aurait évincé son allié du mouvement 5 étoiles, pour régner en seul maître sur l’Italie.

Si on chantait !

Tous les moyens sont bons pour manifester à la fois le soutien au peuple ukrainien en guerre, et d’une façon plus large exprimer le refus de la guerre où qu’elle soit ! Les chansons, véritables messages le plus souvent populaires, ont, depuis longtemps, à chaque événement d’affrontements militaires, véhiculé protestations et soutiens. Elles sont si nombreuses, que j’ai dû choisir dans ma playlist personnelle.

Sortie du folklore populaire, « giroflée, girofla » apprise pendant mon adolescence, a largement contribué à générer un antimilitarisme qui ne m’a jamais quittée.

Une lueur d’espoir

Ce n’est pas encore le bout du tunnel en Ukraine, loin de là, mais si on lit entre les lignes les déclarations de l’adjoint du chef d’état-major russe, il est permis d’envisager le début d’un changement de stratégie de l’agresseur, qui pourrait être le prélude à des pourparlers en vue d’arrêter les hostilités. En annonçant que l’armée russe va se concentrer désormais sur la « libération » du Donbass et de l’est de l’Ukraine, il admet implicitement que l’objectif premier de conquérir la totalité du territoire ukrainien et d’y installer un pouvoir fantoche au service de Wladimir Poutine est désormais inaccessible.