Emploi du temps

L’agenda d’un président des États-Unis est naturellement très chargé, au point que Donald Trump peut dire en toute bonne foi qu’il ne sait pas exactement où il sera jeudi prochain. Il s’est cependant déclaré ouvert à un déplacement possible à Istanbul, pour « parrainer » en quelque sorte les négociations proposées par Vladimir Poutine, non sans arrière-pensées, et acceptées, non sans malice, par Volodymyr Zelensky. La présence de Donald Trump, si elle était confirmée, serait un moyen de pression presque absolu sur le dirigeant russe, qui ne voudrait pas apparaître comme un obstacle à la paix et s’aliéner la bienveillance des États-Unis et de son sanguin président.

Retenez-moi ou je fais un référendum !

Depuis son élection en 2017, Emmanuel Macron agite comme une menace l’idée de consulter les Français au moyen d’un référendum portant sur un ou des sujets importants, dans le but principal de démontrer à quel point il est soucieux de l’opinion des Français et faire la preuve de son respect absolu de la démocratie, en allant même au-delà de ses obligations constitutionnelles. C’est donc une idée qui resurgit régulièrement, mais qui n’a jamais abouti pour le moment, en grande partie parce que le Président de la République hésite sur le choix du sujet à soumettre aux Français. Il n’est que trop conscient que le référendum peut se transformer en plébiscite, pour ou contre sa personne.

Une chance pour la paix ?

Le Français Emmanuel Macron, l’Allemand Friedrich Merz, le Britannique Keir Starmer et le Polonais Donald Tusk se sont rendus à Kiev rencontrer le président Zelensky et tenir une visioconférence au sommet avec les dirigeants qui forment la coalition des « volontaires », une organisation des pays qui souhaitent soutenir l’Ukraine dans sa recherche d’un accord de paix. On ne peut que saluer cette initiative et reconnaître le courage physique de ces dirigeants dans une période où les tensions sont exacerbées par les commémorations de la victoire des alliés sur les nazis, où la sécurité doit-être un vrai casse-tête pour les services compétents.

Travailleurs, travailleuses, suite

1er mai 1890, première mobilisation historique de la classe ouvrière pour réclamer la journée de travail de huit heures. 1er mai 1891, la troupe tire sur les manifestants à Fourmies, 15 morts, premières victimes du syndicalisme.

1895, s’installent des bases solides du syndicalisme, croissance du nombre de syndicats, élaboration de grandes fédérations, répondant à un besoin d’une union.

Le 25 septembre 1895, au congrès de Limoges des métallurgistes, la CGT voit le jour avec trois courants : les réformistes, dont l’action est l’amélioration de la condition ouvrière indépendamment des partis politiques, les marxistes, dont l’objectif est l’amélioration de la condition ouvrière en s’associant au parti communiste pour prendre le pouvoir, les anarchistes dont l’objectif est de faire la révolution sans les partis politiques.

Habent papam

Ce n’est pas pour faire le malin, mais la formule « habemus papam », traditionnellement utilisée pour annoncer l’élection d’un nouveau chef de l’Église catholique, se présente sous sa déclinaison latine de la première personne du pluriel, un « nous » inclusif dans lequel je ne peux pas me reconnaître, auquel j’ai donc substitué la forme de la troisième personne du pluriel, ils ou elles ont un pape. Néanmoins, tout en ne partageant pas la foi des chrétiens ni le respect d’une hiérarchie du clergé qui la sert, je dois reconnaître l’importance du personnage du nouveau pape et l’influence qu’il peut avoir sur l’évolution de nos sociétés.