Question de confiance

La semaine internationale aura donc vu la conclusion de deux accords historiques, l’un permettant à la Grèce de rester dans l’euro et dans l’Europe malgré une dette abyssale qui va encore s’accroitre avec le nouveau plan d’aide consenti, l’autre normalisant les rapports entre l’Iran et la communauté internationale moyennant l’abandon d’un programme nucléaire militaire. Dans un cas comme dans l’autre, l’accord repose sur la confiance que peuvent s’accorder mutuellement les signataires sur le respect des dispositions prévues. En ce qui concerne l’Iran, le Premier ministre israélien a fait savoir que l’accord trouvé était une erreur historique, car il ne croit pas un instant à la sincérité des dirigeants perses.

Fêt.nat.

Il doit encore y avoir des Africains portant ce drôle de patronyme remontant à l’époque où l’on donnait le nom du saint du jour à l’enfant nouvellement né. C’est ainsi que l’ancien dictateur Bokassa avait été affublé du prénom de Jean Bedel, à cause de l’abréviation de Jean-Baptiste de la Salle dans le calendrier colonial. En ce jour de fête nationale, que célébrons-nous ? En principe, la date a été choisie pour commémorer la prise de la Bastille, acte fondateur de la Révolution française, et la fête de la confédération qui a eu lieu un an plus tard.

Avis de grand frais

La politique, c’est comme la météo. Il est toujours plus facile d’établir des prévisions fiables après, qu’avant. Voyez les négociations avec la Grèce. Avant ce week-end, bien malin qui aurait pu prédire un accord entre les dirigeants de la zone euro, qui plus est à l’unanimité, tant les positions des pays d’Europe du Nord, notamment l’Allemagne, semblaient tendre inexorablement vers une sortie de la Grèce. Pire, sous couvert d’un manque de confiance, on pouvait soupçonner une volonté de pousser les Grecs vers cette sortie.

14 Juillet

Je ne suis pas particulièrement portée vers un patriotisme effréné, mais touchée émotionnellement par les malheurs de nos voisins grecs dont je ne voudrais à aucun prix vivre l’enfer, je me suis reconnue Française, porteuse de l’héritage de toutes les luttes parfois fratricides qui m’ont donné le droit à un sentiment de liberté et de responsabilité de l’avenir. J’aime être habitée encore par l’espoir qu’il sera meilleur pour les générations futures, et j’offre ce poème d’André Frénaud au peuple grec qui doit se sentir aujourd’hui trahi ou abandonné dans son droit à assumer ses choix.