L’art d’être grand-mère

J’ai renoué comme chaque été avec le plaisir de passer quelque temps avec ma petite fille, temps précieux, pour ne pas perdre le contact avec l’enfance et apporter ce que seuls mon grand-âge et l’expérience de la vie peuvent transmettre… Et spontanément, le poème de Victor Hugo dans le recueil « l’art d’être grand-père » m’est revenu en mémoire. Il faisait partie dans mon parcours scolaire de ces apprentissages « obligatoires » dans la rencontre de nos grands écrivains. Je l’ai relu avec intérêt, et j’y ai découvert des sous-entendus politiques et éducatifs qui m’étaient, bien sûr, restés étrangers.

Pauvres de nous

Oyez, oyez braves gens, la triste histoire que je vais de ce pas vous narrer par le menu. À l’origine, j’aurais pu en avoir connaissance par un célèbre réseau auquel je décline d’adhérer malgré les sollicitations régulières dont je fais l’objet, et dont je me refuse à faire la publicité. Qu’il vous suffise donc de savoir qu’il commence par Face et qu’il finit par book. Bon, je ne vous ai rien dit, d’accord ? C’est donc par le truchement de FranceTVinfo, respectable magazine d’information, que j’ai eu connaissance de la regrettable histoire de cette famille contrainte à l’exil.

L’hôpital et le chaudron

Que faut-il penser de l’annonce précipitée de l’attentat déjoué contre un militaire par le chef de l’état en personne ? Faut-il y voir la volonté de profiter de la bonne séquence après l’accord avec la Grèce et celui avec l’Iran ? Probablement. Après tout, c’est de bonne guerre, et il faut bien se rendre compte que ce genre d’impact est très fugace. Pour François Hollande, le moindre aspect positif grappillé est particulièrement bienvenu dans un contexte économique toujours difficile. Que les organes de presse soulignent cet aspect n’est donc pas étonnant. Ils sont dans leur rôle.

Pollution visuelle

Ce n’est pas pour me vanter, mais je suis retourné tout récemment dans une bourgade où je n’avais plus guère mis les pieds depuis longtemps, et j’ai été frappé de constater que l’entrée dans la ville ressemblait comme deux gouttes d’eau à celles de toutes les cités suffisamment importantes pour posséder une zone commerciale ou artisanale. C’est-à-dire à une forêt de panneaux publicitaires, plutôt laids pris individuellement, et carrément hideux quand ils se bousculent pour être vus les premiers. Heureusement, si l’on en croit les médias, cela ne devrait plus durer.