Un Carlos peut en cacher un autre

Mettons à part le fantaisiste disparu en 2008, qui n’a guère fait de mal à qui que ce soit en assurant la promotion d’une boisson sucrée et gazeuse sur fond d’exotisme bon marché. Être le fils de Françoise Dolto n’a pas dû être si facile après tout. Non je veux parler de la hausse de rémunération faramineuse qui a été octroyée au patron de PSA l’année dernière. Une augmentation de près de 100 % qui lui a permis de toucher 5,24 millions d’Euros en 2015, quand les fonctionnaires vont devoir se contenter d’une médiocre revalorisation de leur point d’indice de 1,2 %, en deux fois, pour qu’ils ne dépensent pas tout d’un coup.

Dévasté !

Pour ne rien vous cacher, l’écriture de cette chronique quotidienne ne serait pas possible sans l’aide efficace d’un correcteur orthographique un peu plus poussé que celui qui est fourni avec le traitement de texte de base. Il est déjà assez compliqué de sélectionner un sujet, de trouver un angle pour le traiter et de formuler sa pensée de façon aussi claire et intelligible que possible. Inutile de vous dire qu’entre les fautes de frappe et les erreurs pures et simples d’accord ou d’usage, le produit de mes cogitations ne serait pas digne du respect que je vous dois, et que je me dois à moi-même.

Si ce n’est moi…

C’est donc mon frère. On connait désormais ce qui parait être la ligne de défense de Salah Abdeslam, le logisticien des attentats de Paris arrêté vivant et sur lequel on portait des espoirs de compréhension de la logique infernale des terroristes. Et l’on risque d’être déçu, au vu des premières et rares déclarations du désormais mis en accusation. Selon lui, il n’aurait fait que suivre les instructions de son frère ainé, Brahim, qui ne peut plus le contredire puisqu’il s’est fait exploser après avoir participé au mitraillage de terrasses de café qui a fait de nombreuses victimes.

Shame on you !!!

Je suis depuis quelques jours envahie par ce sentiment si complexe qu’il a mérité un petit détour vers sa définition. On l’a tous un jour connu, j’en ai fait ma première expérience dans ma petite enfance quand je suis arrivée à la porte de l’école maternelle, sans petite culotte. Si je m’en souviens si bien c’est que le sentiment de honte génère des émotions complexes, profondes, déjà toute petite j’avais conscience d’une atteinte à ma dignité !