Un métier impossible
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le jeudi 2 juin 2016 10:17
- Écrit par Claude Séné

On attribue à ce brave Sigmund Freud la boutade selon laquelle il y aurait trois métiers impossibles : gouverner, soigner et éduquer. Le premier, l’exercice du pouvoir, je n’ai pas besoin de vous faire un dessin, vous constatez par vous-mêmes l’étendue des dégâts. La santé, je crois en tant que patient que c’est effectivement un combat difficile dont on connait l’issue par avance. Éduquer, je peux témoigner que c’est compliqué, mais sans doute le plus passionnant. À ces trois professions, il faudrait ajouter par les temps qui courent celle de sélectionneur de l’équipe de France de football.
Habillé pour l’été
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mercredi 1 juin 2016 10:22
- Écrit par Claude Séné

Alors comme ça, mon petit Emmanuel (tu permets que je t’appelle Emmanuel ?), tu n’aimes pas que l’on te tutoie ? Tu trouves que c’est manquer de respect à un ministre ? Parce que tu t’imagines qu’il suffit de vouvoyer quelqu’un pour le respecter ? Tu me rappelles ces gamins d’école primaire que l’on essayait de sensibiliser au respect mutuel pour favoriser une notion très à la mode à cette époque, le « vivre ensemble ». Ils comprenaient bien qu’on leur demande de respecter les adultes, mais n’imaginaient pas un instant pouvoir être respectés par eux.
Le magicien d’Oz
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mardi 31 mai 2016 10:26
- Écrit par Claude Séné

Ce roman pour la jeunesse, publié en 1900, est un grand classique de la littérature enfantine. Très connu aux États-Unis, il est moins célèbre en France que son homologue moderne, Harry Potter, et je ne suis pas certain que le sympathique maire de Béziers, Robert Ménard, ait eu pleinement conscience de lui faire référence en baptisant son mouvement œcuménique, dans lequel il souhaite fédérer tout ce que la France compte de plus réactionnaire : « Oz ta droite ». Visiblement, la magie n’a pas opéré, comme en témoigne l’abandon en rase campagne de Marion Maréchal Le Pen, ulcérée de passer pour une supplétive des ambitions du maire de Béziers.
Le bonheur…
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le lundi 30 mai 2016 10:50
- Écrit par Claude Séné

C’est simple comme un coup de fil, nous vendait une publicité des années 80. À l’époque, il s’agissait de vanter les mérites du téléphone, qui n’était pas encore mobile. On y voyait la jeune Zabou jouer le rôle d’une monitrice de colonie de vacances fêtant tristement son anniversaire jusqu’au moment magique où un gamin lui passe le combiné du gros téléphone à cadran, toujours attaché par son fil à la patte, et qu’elle peut enfin parler avec son amoureux. Cela, c’était au siècle dernier, avant l’avènement de l’hyper communication et le règne des réseaux sociaux, où l’on dirait parfois que le bonheur, c’est de débrancher.