Le monde est fou

« Le monde est fou, fou, fou », chantait Pauline Ester au siècle dernier. Force est de constater qu’il n’évolue pas vers plus de sagesse de nos jours. Nous n’avons même plus le temps de commenter un évènement dramatique qu’un autre se profile qui lui dispute la première place dans l’horreur. Ainsi, à peine l’hommage solennel de la nation à l’égard de ces deux policiers tués à leur domicile s’était-il achevé que nous apprenions l’assassinat de la députée travailliste Jo Cox en Angleterre en pleine campagne référendaire pour ou contre le Brexit.

De l’électricité dans l’air

Les tarifs de l’électricité sont un sujet sensible. Depuis que la communauté européenne a imposé l’ouverture de ce marché à la concurrence, en principe pour tirer les prix à la baisse, deux tarifs coexistent, l’un, dit réglementé, soumis à la puissance publique qui en fixe le montant, et l’autre, dit libre, pouvant fluctuer à la hausse comme à la baisse, selon la conjoncture. Les associations de consommateurs ont mis en garde les usagers sur ces contrats dès le début et les risques de voir les prix flamber, après une période de gain apparent. Et de fait, EDF a gardé une très grande partie de ses clients, peu convaincus par les offres alternatives.

Ça passe ou ça casse

Ou bien, ça passe et ça casse. Le gouvernement ne sait plus quoi faire pour se sortir du guêpier de cette loi sur le Code du travail, mal engagée depuis le début et dont les Français continuent à juste titre de se méfier et à rejeter majoritairement. Il ne semble plus rester de solution pour que les protagonistes puissent raisonnablement se mettre d’accord sur une sortie de crise sans paraitre abandonner leurs convictions. La dernière manifestation organisée par les syndicats contestataires a encore réuni beaucoup de participants, sans qu’il soit possible de donner un nombre précis, tant les chiffres diffèrent selon les sources.

Le prénom

C’est une pièce de théâtre, puis un film, qui se moquent gentiment des modes entourant le choix d’un prénom pour un enfant à venir, avant de se transformer en petit jeu de massacre entre amis, révélant la superficialité dans beaucoup de relations humaines. J’apporte ma petite pierre, mon modeste parpaing, à l’édifice, car j’ai remarqué que je reçois beaucoup de messages non demandés de la part de parfaits inconnus qui se présentent sous leurs seuls prénoms, comme si nous avions partagé le même bac à sable dans notre prime enfance.