Raoul

Cette fois, nous y sommes. J’entendais l’autre jour un employé de la SNCF, qui s’apprêtait à faire grève, déclarer, je cite de mémoire : « monsieur Macron n’a jamais vu les cheminots défendre le service public et l’outil de travail, il va comprendre ce que c’est ». J’ai tout de suite pensé au personnage des Tontons flingueurs, Raoul Volfoni, alias Bernard Blier, dont la tirade est restée légendaire : « Je vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quatre coins de Paris qu’on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle. Moi, quand on m’en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile ! »

Aveuglement

Je ne vous ai pas parlé du meurtre de cette femme juive de 85 ans, victime d’un crime crapuleux dans son appartement parisien la semaine dernière. Une marche blanche était organisée mercredi pour lui rendre hommage à l’initiative du Conseil représentatif des institutions juives, marche à laquelle il était expressément demandé aux adhérents du Front national et aux insoumis de ne pas participer. Concernant la France Insoumise, le grief du Crif à leur endroit vise principalement leur soutien à la cause palestinienne, ce qui fait que j’aurais moi aussi été considéré comme persona non grata, si j’avais souhaité m’y associer.

Du doute à la certitude

Ou aussi bien l’inverse, tellement ces deux concepts sont indissociables et complexes, appliqués dans leurs extrêmes, l’un comme l’autre est dangereux. Ils ouvrent un domaine de réflexion philosophique et métaphysique universel.

Avoir une certitude, c’est donc ne pas douter. Cela peut très bien n’être que le fruit d’une intuition, d’une adhésion trop crédule, peu objective. Chercher la certitude c’est une existence rationnelle de la recherche de vérité. Chercher la certitude à tout prix reviendrait à chercher un réconfort illusoire derrière des croyances détentrices de vérité et de valeurs universelles. La certitude évite la remise en question, elle renvoie au domaine de la vérité, des connaissances assurées, fondées prouvées.

Not’ président

Pas celui-là, non, j’en parle suffisamment de celui auquel vous pensez, qui ne fait pas deux réformes en même temps, mais presque, le stakhanoviste du projet de loi, le fanatique des ordonnances, mais si, vous voyez bien à qui je fais référence. Bref, non, celui-là se porte comme le Pont neuf et j’ai bien peur qu’il nous enterre tous, au moins ceux de ma génération, mais je parle plutôt de celui de la « présipauté » plus connue sous le nom de Groland, et qui vient de casser sa pipe, comme ça, sans prévenir, comme une sorte de mauvaise blague.