Les nouveaux envahisseurs

Avec mon propos de dimanche dernier, j’ai déterré un lièvre… dépassant très largement le problème des ateliers clandestins de confection chinois qui fleurissent dans le 10e arrondissement de Paris, aussi bien qu’à Aubervilliers exploitant outrageusement une main-d’œuvre asiatique captive, l’emprise économique chinoise, non seulement sur l’Europe, mais sur le monde entier, prend des proportions impressionnantes.

Le chant du partisan

Enfin ! C’est fait, et ce n’est pas trop tôt ! Le parti de la droite décomplexée est devenu « Les Républicains ». Dans l’esprit de son parrain, il s’agissait de confisquer la République à son usage exclusif, mais il ne s’est pas rendu compte qu’il en excluait ainsi son propre parti, l’UMP, bâti à grand-peine de bric et de broc à des fins électorales. Si aujourd’hui ils sont républicains, qu’étaient-ils donc hier ? À ma connaissance, le régime de la République s’oppose à celui de la monarchie, une vieille lune qui a souvent tenté la droite et l’extrême droite.

Le cri du chameau

Ami lecteur cultivé, tu me vois venir avec mes gros sabots de camélidé, contrairement au dromadaire qui a les pieds plats et une seule bosse. Car tu sais, et cela t’amuse depuis l’école primaire, que le chameau blatère. Cela ne t’étonnera donc pas que le président de la FIFA, Joseph Blatter, ait poussé son cri d’innocence outragée en pleine tourmente d’un scandale de corruption avec lequel il prétend contre toute évidence n’avoir rien à voir. Pendant les affaires, les affaires continuent.

Le discours d’un président

On qualifie souvent notre régime de monarchie républicaine. À ce titre, l’exercice du discours solennel à l’occasion de l’entrée au Panthéon de quatre grandes figures de la Résistance, pouvait s’apparenter au défi relevé par Georges VI d’Angleterre, quand il avait dû surmonter sa timidité maladive et un bégaiement tenace pour s’exprimer en public sur les ondes de la BBC et annoncer l’entrée en guerre de son pays contre l’Allemagne nazie en 1939. Sans être handicapé de la parole, François Hollande n’est pas précisément ce que j’appellerais un tribun, capable de galvaniser les foules par la seule puissance du verbe.