L’erreur est humaine

Mais il faut éviter de donner au diable l’impression que l’on pourrait avoir de la compréhension pour ses œuvres funestes. Depuis l’origine de la guerre d’invasion de l’Ukraine par son puissant voisin russe, le président de la République française a tenté de se poser en intermédiaire, faiseur de paix entre les protagonistes, n’hésitant pas à payer de sa personne. Il a toujours affirmé que si Poutine l’appelait au téléphone, il prendrait la communication. Ce faisant, il s’est retrouvé, et nous avec lui, dans une position qui pourrait être interprétée comme une forme de reconnaissance du bien-fondé de l’agression, ce que la propagande russe n’a pas manqué de souligner.

Pour le moment ça va

On l’a un peu oublié. En tous cas en ce qui me concerne, cette scène mythique du film « la haine » datant de 1995 dans laquelle le protagoniste raconte : « c’est l’histoire d’un homme qui tombe de 50 étages (…) il se répète pour se rassurer, jusqu’ici tout va bien … » C’est un peu la métaphore de l’attitude du Premier ministre Israélien, Benyamin Netanyahou, qui s’accroche au pouvoir malgré les critiques de plus en plus vives provenant aussi bien de l’étranger que de sa propre opinion publique. Sa chute apparait donc comme inéluctable, sauf pour lui, qui se maintient artificiellement et contre toute logique.

Je ne sais rien, mais je dirai tout

Et pourquoi pas ? Si les médias supposés sérieux des chaines d’information continue ont mis leur point d’honneur à justifier leur appellation en tenant l’antenne des heures durant avec une seule information vraiment nouvelle, la découverte d’ossements humains identifiés formellement comme étant ceux du petit Émile, introuvable depuis le 8 juillet 2023, je ne vois pas au nom de quoi je me priverais d’un sujet de réflexion qui ne va vous solliciter que quelques minutes, si vous êtes curieux de connaître mon avis sur la question.

Je t’aime moi non plus

On a beaucoup ironisé sur le voyage d’état d’Emmanuel Macron au Brésil, tant la cordialité avec le président Lula a semblé surjouée de part et d’autre. Pour une fois, c’est le président brésilien qui a semblé le plus empressé à démontrer un enthousiasme un peu excessif, alors qu’il avait affaire à forte partie dans ce domaine avec un président français qui a tenu tête aux broyages de mains les plus extrêmes, et qui en rajoute volontiers une ou plusieurs couches dans les surenchères. À elles seules les séances photo interminables, les embrassades et les compliments auraient justifié le terme de « bromance », contraction de « brother » et de romance, généralement utilisé dans ces circonstances.