La guerre mondiale en 140 signes

Oups ! He did it again ! le candidat Donald Trump, qui voulait montrer qu’il était moderne et savait vivre avec son temps, a beaucoup utilisé les réseaux sociaux pendant la campagne et n’a cessé d’alimenter personnellement son compte Twitter, non sans quelques mésaventures linguistiques. Après la post-vérité, Donald Trump invente la post-orthographe en qualifiant des rumeurs infondées de « rédicules » (rediculous & untrue en VO). Un de ses rivaux républicains, Marco Rubio, s’était d’ailleurs abondamment moqué des fautes contenues dans ses tweets trop hâtivement publiés et insuffisamment relus. Cette fois il a confondu président et précédent.

Respirez… ne respirez plus…

C’est ce qui attend nos descendants si des mesures efficaces et mondiales ne sont pas prises rapidement !

L’air que l’on respire est constitué de 78 % d’azote, 21 % d’oxygène, et 1 % (dont CO2 0,04 %) de gaz rares, gaz brouillards toxiques, poussières et micro-organismes, ce 1 % peut-être produit en partie à l’état naturel et par le résultat des activités humaines.

Justiciables

L’actualité judiciaire est encore riche cette semaine. C’est l’occasion de mesurer le chemin parcouru depuis que ce bon Monsieur de La Fontaine écrivait « les animaux malades de la peste ». À cette époque reculée, bien avant les Lumières, en fonction de sa condition sociale on n’était pas traité de la même façon par la justice. Ce que résumait, ma foi fort bien, la morale destinée à édifier le petit peuple : « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».

49.3

Le nom de cet article de la Constitution claque comme un calibre d’arme à feu. Un 6.35 par exemple. L’ancien Premier ministre devenu candidat l’a d’ailleurs utilisé à 6 reprises pour faire passer en force des lois dont la représentation nationale ne voulait pas, et la population non plus, ce qui est pire. Après en avoir menacé les députés récalcitrants, Manuel Valls a « dégainé » son arme de dissuasion massive, comme on l’a dit à l’époque. Il balayait d’un revers de main tous les arguments des grincheux qui considéraient l’exercice comme antidémocratique.